Principen°4 : Etre touchĂ© partout. Le jeune cheval a des endroits quâil nâaime pas trop que lâon touche. Typiquement, nous avons la tĂȘte, les membres, le passage de sangle, le poitrail. Petit Ă petit, il va falloir habituer votre poulain a ĂȘtre touchĂ© partout, ce qui va grandement facilitĂ© la pĂ©riode de dĂ©bourrage !
Pour les passages au trot, on place les barres de 1,3 Ă 1,5 m. au trot, en fonction des allures du cheval. Au galop, on espace les barres au sol de 3,5 m. pour une foulĂ©e ou de 7 m. pour 2 foulĂ©es, Ă modĂ©rer en fonction de l'amplitude. Le principe ne diffĂšre guĂšre que pour un double, mais la tension est plus importante et la concentration plus importante. En effet, le moindre dĂ©sĂ©quilibre va s'amplifier et empĂȘcher le franchissement du triple. Toute erreur de vitesse, d'amplitude et/ou de coordination entre le premier et le second va forcĂ©ment se rĂ©percuter dans votre rĂ©activitĂ© et votre abord du dernier obstacle. Pour vous aider, il est intĂ©ressant d'avoir un passage obligatoire Ă passer aprĂšs le triple de façon Ă ne pas vous relĂącher trop tĂŽt et Ă avoir le regard bien orientĂ©. La combinaison doit ĂȘtre placĂ©e de telle sorte que le cavalier puisse disposer de 4 foulĂ©es de prĂ©paration soit 16 mĂštres au moins depuis la sortie du dernier tournant ou du dernier obstacle. Au dĂ©but, on construira l'obstacle d'entrĂ©e 5 Ă 10 centimĂštres plus bas que la hauteur moyenne du parcours. On n'utilisera pas de bidets, de spas ou d'autres obstacles particuliers. Les distances seront plutĂŽt un peu courtes que trop longues. La combinaison la plus simple pour dĂ©buter est oxer - 1 foulĂ©e - vertical - 2 foulĂ©es - vertical. Si on veut faire un saut "Ă©conomique" au cheval, on doit placer le sommet de la trajectoire au centre de l'obstacle. Cette trajectoire doit ĂȘtre arrondie rĂ©guliĂšrement, ni en cloche, ni Ă plat. Si on reporte ces trajectoires pour avoir le point d'appel, on s'aperçoit qu'il est placĂ© plus loin de l'obstacle pour un vertical que pour un oxer. Cependant, c'est Ă rĂ©guler selon les chevaux. Ceux qui ont une grande amplitude n'ont pas de souci de couverture sur les oxers et peuvent prĂ©fĂ©rer les prendre un peu loin, par exemple. Un cheval ayant du rebond et peu de vitesse prĂ©fĂ©ra les sauts en cloche, en s'approchant de l'obstacle. Il y a la thĂ©orie s'appliquant Ă de nombreux cas et la pratique Ă ajuster Ă chaque cas notamment en fonction de la distance d'une combinaison ou d'un ligne suivant l'obstacle. Ce n'est pas le saut en lui-mĂȘme qui va poser problĂšme, mais, effectivement, le tracĂ© prĂ©cĂ©dent le saut. Une diagonale se dessine aprĂšs le coin de la piste. Il faut bien dessiner celui-ci et seulement ensuite quitter la piste pour se diriger vers l'obstacle. Le problĂšme frĂ©quemment rencontrĂ© est celui d'un cheval mal Ă©quilibrĂ©. Il va alors couper son tournant et arriver de biais par rapport Ă l'obstacle. Il faut donc rechercher un cheval restant perpendiculaire au sol, et par consĂ©quence, ne se couchant pas dans son tournant. La jambe interne du cavalier a un rĂŽle essentielle pour le rĂ©-Ă©quilibrage de son cheval. Le cavalier ne doit pas non plus ĂȘtre pressĂ© de tourner afin de bien dessiner son tournant. A l'entraĂźnement, il est aisĂ© de placer un plot Ă contourner afin d'arriver bien en face de son obstacle. C'est un sujet trĂšs sensible car il a des consĂ©quences sur de nombreuses annĂ©es et supposent beaucoup de nouvelles responsabilitĂ©s. Le plus important est de respecter l'adage "Ă jeune cavalier, vieux cheval et Ă vieux cavalier, jeune cheval" en sachant qu'on ne parle pas d'Ăąge mais d'expĂ©rience. En effet, il est trĂšs difficile d'apprendre Ă son cheval une technique qu'on ne maĂźtrise pas... Un cheval ne se choisit effectivement pas comme un chien qu'il est conseillĂ© de prendre trĂšs jeune. Pour Ă©viter les coups de coeur pas toujours heureux, il est bon de se faire accompagner par une personne extĂ©rieure, comme un enseignant, qui saurait garder la tĂȘte froide. Que ce soit chez le vendeur ou lors de l'indispensable pĂ©riode d'essai Ă domicile, il faut tester le cheval sur la plus large palette possible, que ce soit au niveau entraĂźnement montĂ© ou Ă pied, comportement en main, relations avec les autres chevaux, rĂ©actions en extĂ©rieur,... Si le cheval est destinĂ© Ă un enfant, il est d'autant plus important de tester son caractĂšre et sa bonne composition. Pendant toute cette pĂ©riode, il ne faut pas "trop" s'attacher au cheval afin de pouvoir le rendre s'il ne correspond pas Ă vos dĂ©sirs et Ă vos capacitĂ©s. En effet, on rencontre trop souvent des cavaliers malheureux car ils ont eu pitiĂ© d'un cheval maltraitĂ© mais qui ne peuvent presque pas le monter et ont de lourdes charges vĂ©tĂ©rinaires. Un autre cas de figure frĂ©quent est le propriĂ©taire d'un trĂšs bon cheval qui se trouve limitĂ© dans ces activitĂ©s prĂ©fĂ©rĂ©es car ce cheval a trop d'influx nerveux ou de caractĂšre pour faire des promenades tranquilles ou des jeux. Comme les mauvaises façons des vendeurs sont toujours trop rĂ©pandues, il faut savoir qu'administrer des tranquillisants est une pratique frĂ©quente. Ce fait rend encore plus important la pĂ©riode d'essai afin de pouvoir connaĂźtre la vĂ©ritable personnalitĂ© du cheval.. Tu dois plier tes jambes chevilles, genoux et hanches comme si tu avais les Ă©triers chaussĂ©s courts. Ton buste est placĂ© lĂ©gĂšrement vers l'avant. Il ne te reste plus qu'Ă accompagner le mouvement du trot en te soulevant trĂšs lĂ©gĂšrement de la selle et en prenant appui sur le haut de tes cuisses. Il ne faut pas chercher Ă se sortir de la selle ; c'est le mouvement du cheval qui le fera. Par contre, il ne faut pas le faire trop longtemps au dĂ©but, car on a du mal Ă garder les jambes pliĂ©es, ce qui est indispensable. Il faut chercher Ă garder les pointes de pied remontĂ©es, ce qui aidera toute la jambe Ă rester pliĂ©e. Les Ă©perons doivent thĂ©oriquement se placer au-dessus du taquet de la botte. Mais en fonction de la taille des jambes du cavalier et de son expĂ©rience, ils peuvent plutĂŽt ĂȘtre placĂ©s en-dessous. En effet, s'ils sont trop hauts, ils risquent d'ĂȘtre, involontairement, trop souvent en contact avec le cheval. Ils doivent toujours ĂȘtre orientĂ©s Ă l'horizontal ou vers le bas, en fonction de leur forme et de l'expĂ©rience du cavalier. Ils sont plus doux quand ils sont orientĂ©s vers le bas. La boucle de la laniĂšre doit ĂȘtre sur le cĂŽtĂ© externe du pied afin de ne pas gĂȘner le cheval. L'ajustement du gogue dĂ©pendra de l'expĂ©rience de ce cheval avec cet enrĂȘnement. Au dĂ©but des sĂ©ances, on ne passe pas les cordelettes dans les anneaux du mors, pour laisser le cheval s'Ă©chauffer et/ou s'habituer Ă la prĂ©sence de l'enrĂȘnement. Par la suite, on va positionner les cordelettes et ajuster le gogue par la courroie placĂ©e au poitrail. Il faut mieux prĂ©voir un ajustement trop lĂąche et le raccourcir peu Ă peu. Dans l'attitude finale, la nuque du cheval doit ĂȘtre au niveau du garrot quand l'enrĂȘnement est tendu vers le haut. En mouvement, le cheval doit avoir l'angle tĂȘte-encolure ouvert. S'il a tendance Ă s'encapuchonner, il faut alors rallonger le gogue. Il y a 2 formes principales Les Ă©triers compensĂ©s qui ont un oeil passage de l'Ă©triviĂšre qui est dĂ©centrĂ© par rapport aux branches de l'Ă©trier. Les semelles compensĂ©s qui ont une forme biseautĂ©s et s'adaptent sur des Ă©triers classiques. Dans les 2 cas, ils peuvent aider au positionnement du mollet et du pied du cavalier. Ils doivent ĂȘtre positionnĂ©s de façon Ă ce que la partie la plus basse de l'Ă©trier soit celle en contact avec le cheval quand les Ă©triers sont mis. Dans ces cas-lĂ , le problĂšme ne concerne qu'indirectement la tenue des rĂȘnes. En effet, il s'agit gĂ©nĂ©ralement d'un problĂšme dans la position du buste. En position assise, il faut bien chercher Ă s'assoir profondĂ©ment dans la selle et Ă garder les Ă©paules en arriĂšre de la verticale. En position en Ă©quilibre, il faut garder un regard loin, au-dessus des oreilles du cheval. De plus, il faut chercher Ă anticiper les changements de direction avec les yeux et surtout en positionnant ses Ă©paules vers la direction Ă suivre. Vous devez utiliser vos aides propulsives de façon graduĂ©e et dans un ordre logique PoussĂ©e du bassin vers l'avant. Pression des mollets. Coup de talons. Toucher de la cravache derriĂšre la jambe. Coup de cravache sec derriĂšre la jambe. Si vous n'utilisez que les aides fines, alors que votre cheval ne rĂ©pond, vous le blasez Ă la jambe. Par contre, si vous utilisez directement les aides les plus fortes, vous pouvez le surprendre dans un premier temps, puis le blaser aux effets de la cravache. C'est une escalade sans fin, basĂ© sur les bagarres et sur la punition. Vous devez agir dĂ©licatement Ă -priori, mais ĂȘtre trĂšs exigeant par rapport aux rĂ©actions du cheval. S'il ne rĂ©pond pas correctement, vous devez ĂȘtre exigeant rapidement. Il est indispensable que chaque action positive soit Ă©galement rĂ©compensĂ©e de suite, par la voix et la caresse. Vous devez Ă©galement vous remettre en cause CĂ©dez-vous avec vos mains et vos bras quand vous demandez une action propulsive ? Mettez-vous les 2 rĂȘnes dans la main opposĂ©e Ă la cravache avant d'agir avec celle-ci ? Dans le cas contraire, vous tirez sur la rĂȘne en mĂȘme temps que vous vous servez de la cravache derriĂšre la jambe. Vous pouvez Ă©galement entraĂźner votre cheval en longe. Ces exercices apportent une bonne obĂ©issance aux ordres vocaux, qui sont trĂšs intĂ©ressants Ă utiliser pour "allĂ©ger les aides corporels". Dans un premier temps, vous pouvez voir si le problĂšme vient plutĂŽt de lacunes de votre jument ou de vous-mĂȘme. Pour cela, il suffit de la faire sauter avec un cavalier plus expĂ©rimentĂ© et voir si elle a la mĂȘme attitude Ă la rĂ©ception. Que ce soit vous ou votre jument qui ait besoin de vous perfectionner, des exercices de gymnastique Ă l'obstacle seraient des plus bĂ©nĂ©fiques pour vous apprendre Ă continuer de fonctionner aprĂšs le saut. Des lignes alternant sauts de puce, 1 et 2 foulĂ©es peuvent ĂȘtre disposĂ©es pour ĂȘtre passĂ©es sans tenir les rĂȘnes. Des barres de cadence peuvent Ă©galement ĂȘtre placĂ©es avant et pendant des lignes Ă 3 ou 4 foulĂ©es. Des huit peuvent Ă©galement ĂȘtre fait autour d'un obstacle simple en recherchant un maintien de l'impulsion aprĂšs l'obstacle et une utilisation optimale au-dessus de l'obstacle. Le point essentiel Ă connaitre concerne votre niveau technique et celui de votre cheval. En effet, si vous ignorez les aides de l'incurvation et si votre cheval n'a pas la souplesse acquise par l'entraĂźnement, ni un minimum de connaissance des aides permettant l'obtention de cette attitude, il est trĂ©s difficile d'apprendre Ă son cheval un exercice qu'on ne maĂźtrise pas un minimum. L'idĂ©al serait donc de vous entraĂźner sur un cheval expĂ©rimentĂ© et faire monter votre cheval par un cavalier plus aguerri. De cette façon, vous pourrez prendre des repĂšres que vous recherchez Ă reproduire avec votre cheval. D'autre part, les conseils venant du cavalier plus expĂ©rimentĂ© permettront de vous orienter dans la bonne voie. Il est impossible de donner "en aveugle" des renseignements plus concrets, car les cas possibles sont trop diffĂ©rents et, donc, les conseils adaptĂ©s trop nombreux. Le galop est une allure dissymĂ©trique, dans laquelle le cheval avance davantage un latĂ©ral que l'autre. Dans le galop juste, c'est le latĂ©ral interne qui couvre le plus de terrain. Le cavalier ressent cette dissymĂ©trie en ayant lui aussi une hanche et une jambe qui avance davantage. En plus, si le cheval galope Ă faux sur le pied droit Ă main gauche, par exemple, le cavalier a gĂ©nĂ©ralement une impression gĂ©nĂ©rale plus dĂ©sagrĂ©able, comme de "prendre une roue" dans les tournants ;- En Ă©tant bien assis en selle lors du dĂ©part, on peut sentir plus facilement de quelle cĂŽtĂ© est la poussĂ©e. Pour la 1Ăšre question, il n'y a pas de contre-indication pour associer une muserolle combinĂ©e avec un mors Ă aiguille. Les aiguilles passent au-dessus des muserolles et ne gĂȘnent pas le fonctionnement de l'un ou de l'autre. En ce qui concerne la 2nde question, la rĂ©ponse est plus complexe. L'intĂ©rĂȘt officiel est certainement l'augmentation de la dĂ©contraction du cheval et le salivement plus aisĂ©. Cependant, ce genre de gadget me paraĂźt ĂȘtre plus destinĂ© au cavalier qu'Ă son cheval... Dans tous les cas, je pense pas que son efficacitĂ© soit rĂ©ellement prouvĂ©e. Pour ĂȘtre performant et ne pas gĂȘner son cheval, le cavalier doit s'Ă©chauffer avant de s'occuper de celui-ci. Ce fait est d'autant plus dĂ©terminant pour les cavaliers dĂ©butants et/ou ceux ne montent qu'une ou deux fois par semaine. Pourtant, ces exercices sont rarissimes dans le milieu Ă©questre. Par habitude sclĂ©rosĂ©e ? Par une absence de remise en question ? Ils ont malgrĂ© tout de trĂšs nombreux avantages car le cavalier sera ainsi immĂ©diatement prĂȘt Ă s'occuper de son cheval au lieu d'ĂȘtre ankylosĂ© et raide pendant la premiĂšre demi-heure. Les exercices les plus profitables concerneront Les abducteurs des fentes avant et latĂ©rales. Les chevilles rotations et sautillements sur la pointe des pieds. Les poignets rotations. Les Ă©paules rotations et coups de poings dans le vide. En sus, il est intĂ©ressant pour la majoritĂ© des cavaliers d'effectuer des exercices pour amĂ©liorer le contrĂŽle du souffle et des activitĂ©s pour amĂ©liorer leur fonctionnement cardio-vasculaire footing, vĂ©lo, natation,... En effet, de trop nombreux cavaliers perdent la majoritĂ© de leurs capacitĂ©s aprĂšs le 5Ăšme obstacle ou Ă la moitiĂ© de leur reprise de dressage. En rĂ©sumĂ©, seul un cavalier au top de sa forme gĂ©nĂ©rale pourra dĂ©velopper ses qualitĂ©s techniques et les capacitĂ©s de son cheval. Tout d'abord, votre dĂ©finition du trot enlevĂ© est juste. Secondo, vous avez Ă©galement raison en ce qui concerne les variations en fonction des pays. En effet, quand on trotte avec le diagonal droit, on allĂšge le postĂ©rieur droit. Le cheval a alors tendance Ă dĂ©porter ses hanches lĂ©gĂšrement vers la droite. Or il est plus facile pour le cheval de tourner avec les hanches lĂ©gĂšrement Ă l'extĂ©rieur, mais cela est moins juste dans la recherche de la rectitude. En France, on recherche plutĂŽt la facilitĂ© pour le cavalier. On va donc demander au cavalier de trotter avec le diagonal externe antĂ©rieur externe - postĂ©rieur interne. Par contre, en Allemagne, on recherche la justesse au niveau du travail du cheval, le trot enevĂ© se fait donc avec le diagonal interne antĂ©rieur interne - postĂ©rieur externe. Avant de traiter du choix de l'enrĂȘnement, il est important de dĂ©terminer pour quelles raisons le cheval se comporte ainsi. SchĂ©matiquement, soit le problĂšme vient du cavalier, soit il vient du cheval. Dans le 1er cas, le cheval change d'attitude quand il change de cavalier. Il est alors conseillĂ© d'utiliser un enrĂȘnement indĂ©pendant comme le gogue indĂ©pendant ou semi-commandĂ©, l'howlett, les rĂȘnes viennoises, l'alliance Back-Lift, la martingale fixe ou, mieux, un filet sans mors oĂč les rĂȘnes sont attachĂ©es directement sur la muserolle. Le choix sera fait en fonction de la morphologie et du caractĂšre du cheval en sachant que les plus contraignants sont la martingale fixe et le gogue indĂ©pendant et que les plus souples sont les rĂȘnes viennoises et l'alliance Back-Lift. Dans le second cas, il est conseillĂ© de rééduquer et muscler Ă la longe en utilisant les rĂȘnes fixes, les rĂȘnes viennoises, le gogue ou le Pessoa. Pour l'entraĂźnement montĂ©, on utilise par ordre croissant de contrainte l'alliance Back-Lift, les rĂȘnes allemandes fixĂ©es aux Ă©paules, le gogue commandĂ©, les rĂȘnes allemandes fixĂ©es au poitrail. Dans tous les cas, l'emploi d'enrĂȘnement doit rester provisoire et sur de courtes durĂ©es, le but Ă©tant de s'en passer. Alors que le trot enlevĂ© avec un diagonal reprĂ©sente une action du cavalier, le galop sur le bon pied est dĂ©terminĂ© par la locomotion du cheval. Ainsi pour pouvoir tourner Ă droite facilement et dans un bon Ă©quilibre, le cheval doit galoper sur le pied droit. Il existe plusieurs mĂ©thodes, par ordre croissant de difficultĂ©, pour savoir sur quel pied on galope Le cavalier regarde les Ă©paules du cheval afin de dĂ©terminer laquelle avance le plus. Si c'est l'Ă©paule droite, le cavalier galope sur le pied droit. Afin d'Ă©viter de se pencher et tout risque de dĂ©sĂ©quilibrer le cheval lors du dĂ©part, le cavalier cherche Ă dĂ©terminer le mouvement de son bassin. En effet, comme le galop est une allure dissymĂ©trique, le bassin du cavalier aura Ă©galement un mouvement dissymĂ©trique. Ainsi, si le cheval galope sur le pied droit, le bipĂšde latĂ©ral droit avance plus que le gauche d'oĂč un mouvement vers l'avant et vers la gauche du bassin. Pour effectuer un dĂ©part au galop sur le bon pied, il est plus facile d'en effectuer la demande dans un tournant puis sur la longueur de la piste et, enfin, sur une ligne droite en dehors de la piste. Dans tous les cas, on recherche Ă favoriser l'avancĂ©e de l'antĂ©rieur et du postĂ©rieur internes. Selon le niveau de dressage du cheval et la qualitĂ© des aides du cavalier, la demande peut s'effectuer de plusieurs façons, par ordre croissant de difficultĂ© Le cavalier reporte son poids vers l'extĂ©rieur, effectue une rĂȘne d'ouverture externe pour reporter le poids de l'avant-main du cheval vers l'extĂ©rieur puis dĂ©clenche le dĂ©part par une action de la jambe interne Ă la sangle. Le cavalier reporte son poids vers l'extĂ©rieur, effectue une rĂȘne d'appui interne pour reporter le poids de l'avant-main du cheval vers l'extĂ©rieur puis dĂ©clenche le dĂ©part par une action de la jambe interne Ă la sangle. Dans tous les cas, si le cheval place ses hanches vers l'extĂ©rieur, le cavalier effectue une jambe isolĂ©e externe pour les contenir. Mais il est dĂ©conseillĂ© de l'effectuer systĂ©matiquement car cette action devient souvent un code pour dĂ©clencher le dĂ©part au galop ce qui entraĂźne des mĂ©sententes lors du travail de 2 pistes et gĂȘne la rectitude du galop. En promenade, il est Ă©galement important de varier le pied sur lequel le cheval galope ce qui oblige le cavalier Ă ne pas toujours partir au galop en accĂ©lĂ©rant le trot. En effet, un cheval galopant toujours sur le mĂȘme pied dĂ©veloppe une musculature dissymĂ©trique et renforce ses faiblesses physiques.
Un bon cavalier nâa pas besoin de le dire, le cheval le sait dĂ©jĂ â. 12,795 likes · 9 talking about this. Ici tu trouveras des jeux, des conseils, des Ici tu trouveras des jeux, des conseils, desUne histoire rapportĂ©e par Joseph BoulĂ© Cette histoire se passe vers 1840 Ă NĂ©ant-sur-Yvel. Elle nous est parvenue grĂące au tĂ©moignage de Joseph BoulĂ©, 7e du prĂ©nom, qui lâa entendue, vers 1960, de la bouche de son grand-pĂšre Joseph BoulĂ© 1878-1967, 5e du prĂ©nom 1 et de celles de quelques habitants de NĂ©ant-sur-Yvel. Elle a Ă©tĂ© publiĂ©e dans la revue Souche en 2009 â BOULĂ, Joseph, Etre Ă cheval sur des principes », Souche, Revue du Cegenceb, Mauron, Vol. 26 - 2e trimestre, 2009, p. 9-10, Voir en ligne. â Ă cheval dans lâĂ©glise de NĂ©ant Adrien Magon de La BalĂŒe 1792-1862, deuxiĂšme chĂątelain de ce nom au Bois de La Roche, a tirĂ© la leçon des malheurs qui ont frappĂ© sa famille pendant la Terreur. Non seulement on avait guillotinĂ©, pour de bien mauvaises raisons, sa grand-mĂšre et sa tante, mais on avait raccourci Ă©galement douze autres membres de sa famille dont des femmes et un enfant. On avait aussi rasĂ© presque entiĂšrement le beau chĂąteau de sa mĂšre et ruinĂ© sa famille. En consĂ©quence, Ă la façon de Monsieur de Voltaire, il soutient la Providence est une foutaise et il est vain de prier le Grand Architecte qui se dĂ©sintĂ©resse des dĂ©tresses humaines. Quand on lui cherche querelle sur ces points, il affirme ne croire quâau diable. En rĂ©alitĂ©, il hait toutes les formes de fanatismes religieux, idĂ©ologiques et politiques. Ă la compagnie des donneurs de leçons, il prĂ©fĂšre celle des servantes faciles, des chasseurs et surtout des cavaliers. Câest en effet un homme de cheval. Il en possĂšde dâinfatigables sur lesquels il parcourt le pays au grand galop. Mais son favori est un cheval dâune intelligence extraordinaire quâil a dressĂ© selon les mĂ©thodes de lâĂcole espagnole de cavalerie de Vienne. En usant des aides » de maniĂšre Ă peine visible, il peut donner lâimpression que ce cheval agit sous la seule influence de la pensĂ©e de son cavalier. Tous les pas du cheval, tous ses mouvements ont la plus parfaite prĂ©cision. Monsieur Magon a aussi une femme. Pour le tempĂ©rer, on lui a fait Ă©pouser sa jeune cousine, Anne Magon du Bos, que ses familiers appellent Nancy. Elle est gĂ©nĂ©reuse, fort pieuse et prie longuement chaque jour avant dâaller exercer ses Ćuvres charitables. Seule la rĂ©alisation dâune bonne action amĂšne un sourire sur son visage. On dit souvent Ă son mari Mon cher, vous avez, dans votre Ă©pouse, une sainte Invariablement, il pousse un profond soupir. Une sainte ? Je ne le sais que trop ! Avez-vous la moindre idĂ©e de ce que câest de vivre avec une sainte ? Nancy sâest mise en tĂȘte de ramener son mari Ă la foi. Elle lui demande frĂ©quemment de lâaccompagner Ă la messe Ă NĂ©ant. Il lui pouffe au nez quand il est de bonne humeur et quand il ne lâest pas, lui grommelle Nom de Zeus, laissez-moi en paix avec vos foutaises et calembredaines ! Un jour, Magon reçoit des personnes fort croyantes avec lesquelles il est en affaire et quâil lui faut Ă©viter de froisser. Nancy se saisit de leur prĂ©sence pour renouveler sa demande Vous me feriez le plus grand plaisir, Adrien, en mâaccompagnant Ă lâĂ©glise, dimanche. PiĂ©gĂ© par la prĂ©sence des tĂ©moins, Adrien sâincline, frisotte sa moustache et acquiesce avec un charmant sourire Ma chĂšre, la pensĂ©e de vous accompagner mâest des plus agrĂ©ables et bien plus plaisante que vous ne lâimaginez. Le reste de la semaine est un bonheur pour Nancy elle est toute joie, prie un peu plus et remercie les saints dont lâintercession avait Ă©tĂ© efficace. Le dimanche, cap sur lâĂ©glise de NĂ©ant, madame dans sa voiture, monsieur sur son cheval. ArrivĂ©e sur la place de lâĂ©glise, madame descend de la berline, joyeuse, primesautiĂšre ; la vie est merveilleuse. Elle regarde, tout heureuse, son mari juchĂ© sur son cheval Venezâvous, Adrien ?. Celui-ci, avec un sourire encore plus appuyĂ©, rĂ©pond Allez devant, ma trĂšs chĂšre, je vous rejoins Ă lâinstant. Nancy, les yeux rieurs, ramasse ses jupes, entre dans lâĂ©glise dâun pas alerte, sâinstalle dans le banc des seigneurs fondateurs, pianotant de ses doigts le siĂšge oĂč son mari va venir la rejoindre. Ă cet instant, on entend le grincement des grands vantaux de la porte principale quâon ouvre rarement. Un silence sâinstalle. Nancy se retourne. Elle voit les assistants Ă©berluĂ©s, stupĂ©faits et⊠la silhouette de son mari sur son cheval, dressĂ©e dans la lumiĂšre que dĂ©livre la porte ouverte. Le cheval sâavance Ă tout petits pas dansants, faisant retentir ses fers sur les dalles sonnant comme un tambourin. Le cauchemar sâapproche lentement. Magon a le chapeau sur la tĂȘte tel un Grand dâEspagne. Avec le plus grand calme, il sâincline ici et lĂ pour saluer des gens de sa connaissance. Devant le banc familial, il se dĂ©couvre pour saluer son Ă©pouse Madame, ce que femme veut, Dieu le veut, nâest-ce pas. Vous voici comblĂ©e. Sur ce, il fait un demi-tour appuyĂ© sur un savant recul avant de rejoindre, dâun trait, la lumiĂšre de lâextĂ©rieur. Nancy ne sâĂ©meut point, regarde droit devant elle et fait signe au prĂȘtre de commencer son office. RapportĂ© par Joseph BoulĂ© en 2009Mq72.