Letexte, La Femme et le Paysage, est le rĂ©cit de la rencontre de deux personnages, dans un lieu de vacances. Des conditions climatiques exceptionnelles vont les amener Ă vivre une expĂ©rience bouleversante. Le rĂ©cit qui alterne le rĂ©el et lâinsolite, est une danse merveilleuse et sauvage, exaltante et sidĂ©rante. La lecture convie le spectateur Ă une multitude de sensations et d
Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme Online Gratuit Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme, ainsi on... morrigane Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme, ainsi on ne doit pas chercher Ă guĂ©rir le corps sans chercher Ă guĂ©rir l'Ăąme. Le corps est un miroir. Elles ne s'excluent pas, contrairement Ă ce que certains voudraient. » Platon. Ceci se retrouve au niveau Ă©nergĂ©tique en ce sens que c'est l'Ă©nergie de la Rate-PancrĂ©as qui a entre autre la charge du cycle menstruel, que l'on nomme plus simplement les rĂšgles ». voir aussi les livres sur la mĂ©decine holistique, Art de Cuisine Je lui conseillais d'aller consulter parallĂšlement un ami mĂ©decin homĂ©opathe afin d'accompagner notre travail par une assistance mĂ©dicale intelligente », c'est-Ă -dire destinĂ©e Ă stimuler ses fonctions pancrĂ©atiques et non Ă les remplacer. Bonjour et bienvenue sur Harmonie au Singulier! Deux corps peuvent s'associer pour produire un corps, mais la pensĂ©e peut seule donner la vie a la pensĂ©e. Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme Je suis les yeux et le coeur si plein et!!!! mes Ă©motions sont juste!!! ce qui est exactement comment un critique professionnel rĂ©sumerait un livre. DerniĂšre mise Ă jour il y a 1 heure 21 mins Sabrina Blondeau C'ĂTAIT TOUT CE QUE JE VOULAIS ĂTRE ET PLUS. HonnĂȘtement, j'ai l'impression que mon cĆur va exploser. J'ADORE CETTE SĂRIE!!! C'est pur âš MAGIC DerniĂšre mise Ă jour il y a 1 heure 47 minutes Online Quelques mots Ă prendre Ă cĆur, des mots pour vivre, des mots pour se libĂ©rer davantage dans la poursuite d'activitĂ©s artistiques. Certainement une bonne chose Ă lire. Vous ne le savez pas encore, mais vous avez probablement besoin de ce livre. DerniĂšre mise Ă jour il y a 30 minutes Sylvie Haillet Je sais que beaucoup d'entre nous s'attendaient Ă ce que Les maux de l'Ăąme, les maux du corps - soit bon, mais je dois dire que ce livre a dĂ©passĂ© mes attentes. J'ai la gorge serrĂ©e et je n'arrĂȘte pas d'y penser. Je passe habituellement du temps Ă rĂ©diger des notes dĂ©taillĂ©es en lisant un livre mais, Ă un moment donnĂ©, j'ai ouvert Notes sur mon ordinateur uniquement pour taper "oh putain de dieu, c'est tellement bon". DerniĂšre mise Ă jour il y a 59 minutes Isabelle Rouanet Je suis Ă peu prĂšs sĂ»r que les livres de existent pour capturer et dĂ©vorer toute votre Ăąme et votre imagination. Je viens de vivre une telle aventure sauvage, je me sens totalement dĂ©vastĂ©e. Comme cette duologie a totalement rempli ma crĂ©ativitĂ© bien. Gratuit Les maux du corps sont les mots de lĂąme pdf sang Les maux du corps sont les mots de lĂąme pdf free Les maux du corps sont les mots de lĂąme Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme, ainsi on... morrigane Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos expĂ©riences d'achat et fournir nos services, comme dĂ©taillĂ© dans notre Avis sur les cookies. Nous utilisons Ă©galement ces cookies pour comprendre comment les clients utilisent nos services par exemple, en mesurant les visites sur le site afin que nous puissions apporter des amĂ©liorations. Si vous acceptez, nous utiliserons Ă©galement des cookies complĂ©mentaires Ă votre expĂ©rience d'achat dans les boutiques Amazon, comme dĂ©crit dans notre Avis sur les cookies. Cela inclut l'utilisation de cookies internes et tiers qui stockent ou accĂšdent aux informations standard de l'appareil tel qu'un identifiant unique. Les tiers utilisent des cookies dans le but d'afficher et de mesurer des publicitĂ©s personnalisĂ©es, gĂ©nĂ©rer des informations sur l'audience, et dĂ©velopper et amĂ©liorer des produits. Cliquez sur Personnaliser les cookies» pour refuser ces cookies, faire des choix plus dĂ©taillĂ©s ou en savoir plus. Au monde de Sophie ma passion pour la couture, la cuisine, et l'Ă©sotĂ©risme Accueil du blog Recommander ce blog CrĂ©er un blog avec CanalBlog Liens la solution est en vous Derniers messages n'importe qui peut t'aimer lorsque le soleil brille. C'est dans les tempĂȘtes que tu apprends qui tient vraiment Ă toi dans ma vie, j'ai connu des coups durs, j'ai connu des moments merveilleux, j'ai aimĂ©, j'ai dĂ©testĂ©,... si 2 personnes s'aiment rĂ©ellement, ils trouveront toujours un moyen de tout arranger, peu importe les difficultĂ©s... j'admire toutes les personnes qui sont capables de garder le sourire. MĂȘme aprĂšs toute la "merde"qu'ils ont Ă faire face... laisse tes rĂȘves ĂȘtre plus grands que tes peurs et tes actions ĂȘtre plus fortes que tes paroles les personnes les plus formidanles sont celles qui ont connu l'Ă©chec, la souffrance, le combat intĂ©rieur, la perte... n'arrĂȘte jamais de faire des petites choses pour les autres, car souvent ces petites choses occupent une trĂšs grande place... je sais, je ne suis pas qui s'en soucie? Superbus tournĂ©e 2016 Pommeau ds3 6 vitesses sans Demain nous appartient 13 decembre 2021
Lesmaux du Corps- les mots de lâĂme. Il y a de cela quelques annĂ©es, je traversais une pĂ©riode de forte insĂ©curitĂ©, je quittais une vie professionnelle dans laquelle jâexerçais depuis plus de 20 ans qui mâapportait confort financier . Seulement, cela manquait totalement de sens pour moi, je ne me sentais pas Ă ma place et j
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LES FORUMS CHRĂTIENS LES SAINTS DU JOUR. AuteurMessageami de la MisĂ©ricordeconsacrĂ©Messages 4987Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation RĂ©gion parisienneSujet 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Lun 3 AoĂ» - 2210 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney PrĂȘtre Il naquit en 1786 Ă Dardilly, prĂšs de Lyon. Vers l'Ăąge de dix-huit ans, Jean-Baptiste apprit Ă lire pour devenir prĂȘtre. GrĂące au curĂ© d'Ecully, l'AbbĂ© Balley, il put combler les lacunes qui lui permirent de terminer ses prĂȘtre le 13 aoĂ»t 1815, il fut chargĂ© de la paroisse d'Ars sur Formans. DĂšs lors il devint le CurĂ© d'Ars. Infatigable prĂ©dicateur et confesseur, sa rĂ©putation se propagea et l'on venait de partout pour l'entendre et bĂ©nĂ©ficier de ses conseils en confession. En 1830 dĂ©jĂ , la paroisse comptait plus de cent mille pĂ©lĂ©rins. Nombreuses conversions et guĂ©risons des Ăąmes se produisirent durant son ministĂšre. Il vĂ©cut dans un ascĂ©tisme rigoureux et lutta frĂ©quemment contre les assauts du malin. Il mourut le 4 aoĂ»t 1859. Il est le saint protecteur des curĂ©s et son prĂ©nom Jean vient de l'hĂ©breu " Dieu a fait MisĂ©ricorde ou don de Dieu". Un extrait de sermon de Saint Jean-Marie Vianney sur le jugement dernier,Ce n'est plus, mes frĂšres 1, un Dieu revĂȘtu de nos infirmitĂ©s, cachĂ© dans l'obscuritĂ© d'une pauvre Ă©table, couchĂ© dans une creche, rassasiĂ© d'opprobres, accablĂ© sous le pesant fardeau de sa croix ; c'est un Dieu revĂȘtu de tout l'Ă©clat de sa puissance et de sa majestĂ©, qui fait annoncer sa venue par les prodiges les plus effrayants, c'est-Ă -dire, par l'Ă©clipse du soleil, de la lune, par la chute des Ă©toiles, et par un entier bouleversement de la nature. Ce n'est plus un Sauveur qui vient avec la douceur d'un agneau, pour ĂȘtre jugĂ© des hommes et les racheter c'est un Juge justement irritĂ©, qui juge les hommes dans toute la rigueur de sa justice. Ce n'est plus un Pasteur charitable qui vient chercher ses brebis Ă©garĂ©es, et les pardonner c'est un Dieu vengeur qui vient sĂ©parer pour jamais les pĂ©cheurs des justes, accabler les mĂ©chants de sa plus terrible vengeance, et ensevelir les justes dans un torrent de douceurs. Moment terrible, moment Ă©pouvantable, quand arriveras-tu ? moment malheureux, hĂ©las ! peut-ĂȘtre que, dans quelques matins, nous entendrons les avant-coureurs de ce Juge si redoutable au pĂ©cheur. O vous, pĂ©cheurs, sortez du tombeau de vos pĂ©chĂ©s, venez au tribunal de Dieu, venez vous instruire de la maniĂšre dont le pĂ©cheur sera traitĂ©. L'impie, dans ce monde, semble vouloir mĂ©connaĂźtre la puissance de Dieu, en voyant les pĂ©cheurs sans punition ; il va mĂȘme jusqu'Ă dire Non, non, il n'y a ni Dieu ni enfer ; ou bien Dieu ne fait pas attention Ă ce qui se passe sur la terre. Mais attendons le jugement, et, en ce grand jour, Dieu manifestera sa puissance et montrera Ă toutes les nations qu'il a tout vu et tout diffĂ©rence, M. F., de ces merveilles qu'il opĂ©ra en crĂ©ant le monde ! Que les eaux, dit le Seigneur, arrosent, fertilisent la terre ; et, dĂšs l'instant mĂȘme, les eaux couvrirent la terre et lui donnĂšrent la fĂ©conditĂ©. Mais, quand il viendra pour dĂ©truire le monde, il commandera Ă la mer de franchir ses bornes avec une impĂ©tuositĂ© Ă©pouvantable qui engloutira tout l'univers dans sa fureur. Lorsque Dieu crĂ©a le ciel, il ordonna aux Ă©toiles de s'attacher au firmament. A sa voix, le soleil eclaira le jour, et la lune prĂ©sida Ă la nuit. Mais dans ce dernier jour, le soleil s'obscurcira, et la lune et les Ă©toiles ne donneront plus de lumiĂšre. Tous ces astres merveilleux tomberont avec un fracard diffĂ©rence, M. F. ! Dieu en crĂ©ant le monde employa six jours ; mais pour le dĂ©truire, un clin d'oeil suffira. Pour crĂ©er l'univers et tout ce qu'il renferme, Dieu n'appela aucun spectateur de tant de merveilles ; mais pour le dĂ©truire, tous les peuples seront en prĂ©sence, toutes les nations confesseront qu'il y a un Dieu et qu'il est puissant. Venez, rieurs impies, venez, incrĂ©dules raffinĂ©s, venez apprendre ou reconnaĂźtre s'il y a un Dieu, s'il a vu toutes vos actions, et s'il est tout-puissant ! O mon Dieu ! que le pĂ©cheur changera de langage dans ce moment ! que de regrets ! oh ! que de repentir d'avoir laissĂ© un temps si prĂ©cieux ! Mais ce n'est plus temps, tout est fini pour le pĂ©cheur, tout est dĂ©sespĂ©rĂ© ! Oh ! que ce moment sera terrible ! Saint Luc nous dit que les hommes sĂ©cheront de frayeur sur la plante de leurs pieds, en pensant aux malheurs qui leur sont prĂ©parĂ©s. HĂ©las ! M. F., l'on peut bien sĂ©cher de crainte et mourir de frayeur, dans l'attente d'un malheur infiniment moins grand que n'est celui dont le pĂ©cheur est menacĂ©, et qui, trĂšs certainement, lui arrivera, s'il continue Ă vivre dans le ce moment, M. F., que je me dispose Ă vous parler du jugement, oĂč nous paraĂźtrons tous pour rendre compte de tout le bien et le mal que nous aurons fait, pour y recevoir notre sentence dĂ©finitive pour le ciel ou pour l'enfer si dĂ©jĂ un ange venait vous annoncer de la part de Dieu que dans vingt-quatre heures, tout l'univers sera rĂ©duit en feu par une pluie de feu et de soufre, que vous commenciez Ă entendre les tonnerres gronder, les fureurs des tempĂȘtes renverser vos maisons, les Ă©clairs tellement multipliĂ©s que l'univers ne fĂ»t plus qu'un globe de feu, et que l'enfer vomĂźt dĂ©jĂ tous ses rĂ©prouvĂ©s dont les cris et les hurlements se font entendre vers les coins du monde ; que le seul moyen d'Ă©viter tous ces malheurs fĂ»t de quitter le pĂ©chĂ© et de faire pĂ©nitence ; pourriez-vous, M. F., entendre tous ces hommes sans verser des torrent de larmes et crier misĂ©ricorde. Ne vous verrait-on pas vous jeter au pied des autels pour demander misĂ©ricorde ? O aveuglement, ĂŽ malheur incomprĂ©hensible de l'homme pĂ©cheur les maux que vous annonce votre pasteur sont encore infiniment plus Ă©pouvantables et dignes d'arracher vos larmes, de dĂ©chirer vos ! ces vĂ©ritĂ©s si terribles vont ĂȘtre autant de sentences qui vont prononcer votre condamnation Ă©ternelle. Mais le plus grand de tous les malheurs est que vous y soyez insensibles, et, que vous continuiez Ă vivre dans le pĂ©chĂ©, et que vous ne reconnaissiez votre folie que dans le moment oĂč vous n'avez plus de remĂšdes. Encore un moment et ce pĂ©cheur, qui vivait tranquille dans le pĂ©chĂ©, sera jugĂ© et condamnĂ© ; encore un instant, et il emportera ses regrets dans l'Ă©ternitĂ©. Oui, M. F., nous serons jugĂ©s, rien de si certain ; oui, nous serons jugĂ©s sans misĂ©ricorde ; oui, nous regretterons Ă©ternellement d'avoir pĂ©chĂ©1. - Nous lisons dans l'Ăcriture sainte, M. F., que toutes les fois que Dieu veut envoyer quelque flĂ©au au monde ou Ă son Ăglise, il a toujours fait prĂ©cĂ©der quelque signe pour commencer Ă jeter la terreur dans les coeurs et pour les porter Ă flĂ©chir sa justice. Voulant faire pĂ©rir l'univers par un dĂ©luge, l'arche de NoĂ©, qui resta cent ans pour se bĂątir, fut un signe pour porter les hommes Ă la pĂ©nitence, sans quoi ils devaient tous PĂ©rir. L'historien JosĂšphe nous dit qu'avant la destruction de la ville de JĂ©rusalem, il parut pendant longtemps une comĂšte en forme de coutelas, qui jetait la consternation dans le monde. Chacun se disait HĂ©las ? que veut dire ce signe ? peut-Ă©tre que c'est quelque grand malheur que Dieu va nous envoyer. La lune demeura huit nuits sans donner de lumiĂšre ; les gens semlaient dĂ©jĂ ne plus pouvoir vivre. Tout Ă coup, il parut un homme inconnu, qui, pendant trois ans, ne faisait autre chose que crier par les rues de JĂ©rusalem, le jour et la nuit Malheur Ă JĂ©rusalem ! Malheur Ă JĂ©rusalem !... On le prend, on le bat de verges pour l'empĂšcher de crier, rien ne l'arrĂȘte. Au bout de trois ans il s'Ă©crie Ah ! malheur Ă JĂ©rusalem ; ah ! malheur a moi. Une pierre lancĂ©e par une machine lui tombe dessus, et l'Ă©crase Ă l'instant mĂȘme. Alors, tous les maux dont cet inconnu avait menacĂ© JĂ©rusalem lui tombĂšrent. La famine fut si grande, que les mĂšres allaient jusqu'Ă Ă©gorger leurs enfants pour s'en servir de nourriture. Les habitants, sans savoir pourquoi, s'Ă©gorgeaient les uns les autres ; la ville fut prise et comme anĂ©antie ; les rues et les places Ă©taient toutes couvertes de cadavres ; le sang coulait comme des riviĂšres ; le peu de ceux qui sauvĂšrent leur vie fut vendu comme des comme le jour du jugement, sera le jour le plus terrible et le plus effrayant qui ait jamais Ă©tĂ©, il sera prĂ©cedĂ© de signes si effrayants qu'ils jetteront la terreur jusqu'au fond des abĂźmes. Notre-Seigneur nous dit que, dans ce moment malheureux pour le pĂ©cheur, le soleil ne donnera plus de lumiĂšre, et que la lune sera semblable Ă une masse de sang, et que les Ă©toiles tomberont du ciel. L'air sera tellement rempli d'Ă©clairs qu'il sera tout en feu, et l'on entendra les tonnerres dont le bruit sera si grand que les hommes sĂšcheront de frayeur sur la plante de leurs pieds. Les vents seront si impĂ©tueux que rien ne pourra leur rĂ©sister. Les arbres et les maisons seront entraĂźnĂ©s dans les chaos de la mer ; la mer elle-mĂȘme sera tellement agitĂ©e par les tempĂȘtes que ses flots s'Ă©lĂšveront jusqu'Ă quatre coudĂ©es au-dessus des plus bautes montagnes, et descendront si bas que l'on verra les horreurs des enfers ; toutes les crĂ©atures, mĂȘme inanimĂ©es, sembleront vouloir s'anĂ©antir pour Ă©viter la prĂ©sence de leur CrĂ©ateur en voyant combien les crimes des hommes ont souillĂ© et dĂ©figurĂ© la terre. Les eaux des mers et des fleuves bouillonneront comme des huiles dans les brasiers ; les arbres et les plantes vomiront des torrents de sang; les tremblements de terre seront si grands que l'on verra la terre s'ouvrir de toutes parts la plupart des arbres et des bĂȘtes seront abĂźmĂ©s, les hommes qui resteront seront comme des insensĂ©s ; les rochers, les montagnes s'Ă©crouleront avec une fureur Ă©pouvantable. AprĂšs toutes ces horreurs, le feu sera allumĂ© aux quatre coins du monde, mais un feu si violent qu'il brĂ»lera les pierres, les rochers et la terre, comme un brin de paille qui est jetĂ© dans une fournaise. Tout l'univers sera rĂ©duit en cendres ; il faut que cette terre qui a Ă©tĂ© souillĂ©e par tant de crimes soit purifiĂ©e par le feu qui sera allumĂ© par la colĂšre du Seigneur, d'un Dieu justement irritĂ©.AprĂšs, M. F., que cette terre couverte de tant de crimes sera purifiĂ©e, Dieu enverra ses anges qui sonneront de la trompette aux quatre coins du monde, qui diront Ă tous les morts Levez-vous, morts, sortez de vos tombeaux, venez et paraissez au jugement. Alors tous les morts, bons et mauvais, justes et pĂ©cheurs reprendront les mĂȘme formes qu'ils avaient autrefois, la mer vomira tous les cadavres qui sont renfermĂ©s dans ses chaos, la terre rejettera tous les corps ensevelis depuis tant de siĂšcles dans son sein. AprĂšs cette rĂ©volution, toutes les Ăąmes des saints descendront du ciel toutes rayonnantes de gloire, chaque Ăąme s'approchera de son corps en lui donnant mille et mille bĂ©nĂ©dictions. Venez, lui dira-elle, venez le compagnon de mes souffrances ; si vous avez travaillĂ© Ă plaire Ă Dieu ; si vous avez fait consister votre bonheur dans les souffrances et les combats, oh ! que de biens nous sont rĂ©servĂ©s. Il y a dĂ©jĂ plus de mille ans que je jouis de ce bonheur ; oh ! quelle joie pour moi de venir vous annoncer tant de biens qui nous sont prĂ©parĂ©s pour l'Ă©ternitĂ©. Venez, bĂ©nis yeux, qui tant de fois vous ĂȘtes fermĂ©s Ă l'aspect des objets impurs, crainte de perdre la grĂące de votre Dieu, venez dans le ciel oĂč vous ne verrez que des beautĂ©s que l'on ne verrait jamais en ce monde. Venez, mes oreilles, qui avez eu en horreur des paroles et des discours impurs et calomniateurs ; venez, et vous entendrez dans le ciel cette musique cĂ©leste, qui vous jettera dans un ravissement continuel. Venez, mes pieds et mes mains qui, tant de fois, vous ĂȘtes employĂ©s Ă soulager les malheureux ; allons passer notre Ă©ternitĂ© dans ce beau ciel oĂč nous verrons notre aimable et charitable Sauveur qui nous a tant aimĂ©s. Ah! vous y verrez Celui qui, tant de fois, est venu reposer dans votre coeur. Ah! nous y verrons cette main encore teinte du sang de notre divin Sauveur, par laquelle il nous a mĂ©ritĂ© tant de joie. Enfin, le corps et l'Ăąme des saints se donneront mille et mille bĂ©nĂ©dictions, et cela pendant toute l' que tous les saints auront repris leurs corps tout rayonnants de gloire, tous lĂ , selon les bonnes oeuvres et les pĂ©nitences qu'ils auront faites, attendront avec plaisir le moment oĂč Dieu va dĂ©voiler Ă la face de tout l'univers toutes les larmes, toutes les pĂ©nitences, tout le bien qu'ils auront accompli pendant leur vie sans mĂȘme en laisser une seule, un seul, dĂ©jĂ tous heureux du bonheur de Dieu mĂȘme. Attendez, leur dira JĂ©sus-Christ lui-mĂȘme, attendez, je veux que tout l'univers voie combien vous avez travaillĂ© avec plaisir. Les pĂ©cheurs endurcis, les incrĂ©dules disaient que j'Ă©tais indiffĂ©rent Ă tout ce que vous faisiez pour moi ; mais je vais leur montrer aujourd'hui que j'ai vu et comptĂ© toutes les larmes que vous versiez dans le fond des dĂ©serts ; je vais leur montrer aujourd'hui que j'Ă©tais Ă cĂŽtĂ© de vous sur les Ă©chafauds. Venez tous, et paraissez devant ces pĂ©cheurs qui m'ont mĂ©prisĂ© et outragĂ©, qui ont osĂ© nier que j'existais, que je les voyais. Venez, mes enfants, venez mes bien-aimĂ©s et vous verrez combien j'ai Ă©tĂ© bon, combien mon amour a Ă©tĂ© grand pour M. F., un instant, ce nombre infini d'Ăąmes justes rentrant dans leurs corps qu'elles rendent semblables Ă de beaux soleils. Vous verrez tous ces martyrs, la palme Ă la main. Voyez-vous toutes ces vierges, la couronne de la virginitĂ© sur la tĂȘte. Voyez-vous tous ces apĂŽtres, tous ces prĂȘtres ; autant qu'ils ont sauvĂ© d'Ăąmes, autant de rayons de gloire dont ils sont embellis. M. F., tous diront, Ă Marie, cette MĂšre-vierge Allons rejoindre Celui qui est dans le ciel pour donner un nouvel Ă©clat Ă vos non, un moment de patience ; vous avez Ă©tĂ© mĂ©prisĂ©s, calomniĂ©s et persĂ©cutĂ©s des mĂ©chants, il est juste, avant d'entrer dans ce royaume Ă©ternel, que les pĂ©cheurs viennent vous faire amende terrible et effrayante rĂ©volution ? j'entends la mĂȘme trompette qui crie aux rĂ©prouvĂ©s de sortir des enfers. Venez, pĂ©cheurs, bourreaux et tyrans, dira Dieu qui voulait tous vous sauver, venez, paraissez au tribunal du Fils de l'Homme Ă celui dont vous avez si souvent osĂ© vous persuader qu'il ne vous voyait, ni ne vous entendait ! Venez et paraissez, car tout ce que vous avez jamais commis sera manifestĂ© en face de tout l'univers. Alors l'ange criera AbĂźmes des enfers, ouvrez vos portes ! vomissez tous ces rĂ©prouvĂ©s ! leur juge les appelle. Ah! terrible moment ! toutes ces malheureuses Ăąmes rĂ©prouvĂ©es, horribles comme des dĂ©mons, sortiront des abĂźmes, iront, comme des dĂ©sespĂ©rĂ©es, chercher leurs corps. Ah ! cruel moment ! dans l'instant oĂč l'Ăąme entrera dans son corps, ce corps Ă©prouvera toutes les rigueurs de l'enfer. Ah ! ce maudit corps, ces maudites Ăąmes se donneront mille et mille malĂ©dictions. Ah ! maudit corps, dira l'Ăąme Ă son corps qui a roulĂ© et traĂźnĂ© dans la fange de ses impuretĂ©s ; il y a dĂ©jĂ plus de mille ans que je souffre et que je brĂ»le dans les enfers. Venez, maudits yeux, qui tant de fois avez pris plaisir Ă faire des regards dĂ©shonnĂȘtes sur vous ou sur d'autres, venez en enfer pour y contempler les monstres les plus horribles. Venez, maudites oreilles, qui avez pris tant de plaisir Ă ces paroles, Ă ces discours impurs, venez Ă©ternellement entendre les cris, les hurlements et les rugissements des dĂ©mons. Venez, maudite langue et maudite bouche, qui tant de fois avez donnĂ© des baisers impurs et qui n'avez rien Ă©pargnĂ© pour contenter votre sensualitĂ© et votre gourmandise ; venez en enfer oĂč vous n'aurez que le fiel des dragons pour nourriture. Viens, maudit corps, que j'ai tant cherchĂ© Ă contenter; viens, tu seras Ă©tendu pendant l'Ă©ternitĂ© dans un Ă©tang de feu et de soufre, allumĂ© par la puissance et la colĂšre de Dieu ! Ah! qui pourra comprendre et nous raconter les malĂ©dictions que le corps et l'Ăąme vont se vomir pendant toute l' M. F., voilĂ tous les justes et les rĂ©prouvĂ©s qui ont repris leur ancienne forme, c'est Ă dire leurs corps tels que nous les voyons maintenant, qui attendent leur juge, mais un juge juste et sans compassion, pour punir ou rĂ©compenser, selon le bien et le mal que nous aurons fait. Le voilĂ qui arrive, assis sur un trĂŽne, Ă©clatant de gloire, environnĂ© de tous les anges, l'Ă©tendard de sa croix, qui marchera devant lui. Les damnĂ©s voyant leur juge ; ah! que dis-je ? voyant celui qu'ils n'ont vu que pour leur procurer le bonheur du paradis, et qui, malgrĂ© lui, se sont damnĂ©s Montagnes, s'Ă©crieront-ils, Ă©crasez-nous, arrachez-nous de la face de notre juge ; rochers, tombez-nous dessus ; ah ! de grĂące, prĂ©cipitez-nous dans les enfers ! Non, non, pĂ©cheur, avance, et viens rendre compte de toute ta vie. Avance, malheureux, qui as tant mĂ©prisĂ© un Dieu si bon. Ah ! mon juge, mon pĂšre, mon crĂ©ateur, oĂč sont mon pĂšre, ma mĂšre qui m'ont damnĂ© ? Ah ! je veux les voir ; ah ! je veux leur demander le ciel, qu'ils m'ont laissĂ© perdre. Mon pĂšre et ma mĂšre, c'est vous qui m'avez damnĂ© ; c'est vous qui ĂȘtes cause de mon malheur. Non, non, avance vers le tribunal de ton Dieu, tout est perdu pour toi. Ah ! mon juge, s'Ă©criera cette jeune fille, oĂč est ce libertin qui m'a ravi le ciel ? Non, non, avance ! il n'y a plus de secours... - tu es damnĂ©e ! plus d'espĂ©rance pour toi oui, tu es perdue ! oui, tout est perdu, puisque tu as perdu ton Ăąme et ton Dieu. Ah ! qui pourracomprendre le malheur d'un damnĂ© qui verra vis-Ă -vis de lui, c'est-Ă -dire du cĂŽtĂ© des saints, un pĂšre ou une mĂšre tout rayonnants de gloire et pour le ciel, et se voirsoi rĂ©servĂ© pour l'enfer ! Montagnes, diront ces rĂ©prouvĂ©s, arrachez-nous ; ah ! de grĂące, tombez-nous dessus ! Ah ! portes des abĂźmes, ouvrez-vous pour nous cacher ! Non, pĂ©cheur, tu as toujours mĂ©prisĂ© mes commandements mais c'est aujourd'hui que je veux te montrer que je suis ton maĂźtre. Parais devant moi avec tous tes crimes dont ta vie n'est qu'un tissu. Ah ! c'est alors, nous dit le prophĂšte ĂzĂ©chiel, que le Seigneur prendra cette grande feuille miraculeuse, oĂč sont Ă©crits et consignĂ©s tous les crimes des hommes. Combien de pĂ©chĂ©s qui n'ont jamais paru aux yeux de l'univers et qui vont paraĂźtre. Ah! tremblez, vous qui, peut-ĂȘtre depuis quinze ou vingt ans, avez accumulĂ© pĂ©chĂ©s sur pĂ©chĂ©s. Ah ! malheur Ă vous !Alors JĂ©sus-Christ, le livre des consciences Ă la main, appellera tous les pĂ©cheurs pour les convaincre de tous les pĂ©chĂ©s qu'ils auront commis pendant toute leur vie, d'un ton de tonnerre Ă©pouvantable. Venez, impudiques, leur dira-t-il, approchez et lisez jour par jour ; voilĂ toutes ces pensĂ©es qui ont sali votre imagination, tous ces dĂ©sirs honteux qui ont corrompu votre coeur ; lisez et comptez vos adultĂšres, voilĂ le lieu, le moment oĂč vous les avez commis, voilĂ la personne avec laquelle vous avez pĂ©chĂ©. Lisez toutes vos mollesses et vos lubricitĂ©s, lisez et comptez combien vous avez perdu d'Ăąmes qui m'avaient coĂ»tĂ© si cher. Il y avait plus de mille ans que votre corps Ă©tait pourri et votre Ăąme en enfer, que votre libertinage entraĂźnait encore des Ăąmes en enfer. Voyez-vous cette femme que vous avez perdue, voyez ce mari, ces enfants et ces voisins! tous demandent vengeance, tous vous accusent que vous les avez perdus et que sans vous ils seraient pour le ciel. Venez, filles mondaines, instruments de Satan, venez et lisez tous ces soins et ces temps que vous avez employĂ©s Ă vous parer ; comptez le nombre de mauvaises pensĂ©es et de mauvais dĂ©sirs que vous avez donnĂ©s Ă ceux qui vous ont vues. Voyez-vous toutes les Ăąmes qui crient que c'est vous qui les avez perdues. Venez, mĂ©disants, semeurs de faux rapports, venez et lisez, voilĂ oĂč sont marquĂ©es toutes vos mĂ©disances, vos railleries et vos noirceurs ; voilĂ tous les troubles que vous avez fait naĂźtre, toutes les pertes et tous les maux dont votre maudite langue a Ă©tĂ© la premiĂšre malheureux, entendre en enfer les cris et les hurlements Ă©pouvantables des dĂ©mons. Venez, maudits avares, lisez et comptez cet argent et ces biens pĂ©rissables auxquels vous avez attachĂ© votre coeur, au mĂ©pris de votre Dieu, et pour lesquels vous avez sacrifiĂ© votre Ăąme. Avez-vous oubliĂ© votre duretĂ© pour les pauvres ? Le voilĂ , lisez, et comptez-le. VoilĂ votre or et votre argent, demandez-leur maintenant du secours, dites-leur qu'ils vous tirent d'entre mes mains. Allez, maudits, crier famine dans les enfers. Venez, vindicatifs, lisez et, voyez tout ce que vous avez dit pour nuire Ă votre prochain, comptez toutes ces injustices, comptez toutes ces pensĂ©es de haine et de vengeance que vous avez nourries dans votre coeur ; allez, malheureux, en enfer. Vous avez Ă©tĂ© rebelles mes ministres vous ont mille fois dit que si vous n'aimiez pas votre prochain comme vous-mĂȘme, il n'y avait point de pardon pour vous. Retirez-vous de moi, maudits, allez aux enfers, oĂč vous serez la victime de ma colĂšre Ă©ternelle, oĂč vous appprendrez que la vengeance n'est que pour Dieu seul. Viens, viens, ivrogne, regarde, voilĂ jusqu'Ă un verre de vin, jusqu'Ă un morceau de pain que tu as arrachĂ© de la bouche de ta femme et de tes enfants; voilĂ tous tes excĂšs, les reconnais-tu ? sont-ce bien les tiens, ou ceux de ton voisin ? VoilĂ le nombre de nuits, de jours que tu as passĂ©s dans les cabarets, les dimanches et les fĂštes ; voilĂ , jusqu'Ă une seule, les paroles dĂ©shonnĂȘtes que tu as dites dans ton ivresse ; voilĂ tous les jurements, toutes les imprĂ©cations que tu as vomies ; voilĂ tous les scandales que tu as donnĂ©s Ă ta femme, Ă tes enfants et Ă tes voisins. Oui, j'ai tout Ă©crit et tout comptĂ©. Va, malheureux, t'enivrer dans les enfers du fiel de ma colĂšre. Venez, marchands, ouvriers, de quelque Ă©tat que vous soyez ; venez, rendez-moi compte jusqu'Ă une obole de tout ce que vous avez achetĂ© et vendu ; venez, examinons ensemble si vos mesures et vos comptes sont conformes aux miens. VoilĂ , marchands, le jour oĂč vous avez trompĂ© cet enfant. VoilĂ ce jour oĂč vous avez fait payer deux fois la mĂȘme chose. Venez, profanateurs des sacrements, voilĂ tous vos sacrilĂšges, toutes vos hypocrisies. Venez, pĂšres et mĂšres, rendez-moi compte de ces Ăąmes que je vous ai confiĂ©es ; rendez-moi compte de tout ce qu'on fait vos enfants, vos domestiques ; voilĂ toutes les fois que vous leur avez donnĂ© la permission pour aller dans des lieux et des compagnies oĂč ils ont pĂ©chĂ©. VoilĂ toutes les mauvaises pensĂ©es et les mauvais dĂ©sirs que votre fille a donnĂ©s ; voilĂ tous les embrassements et autres actions infĂąmes ; voilĂ toutes ces paroles impures que votre fils a prononcĂ©es. Mais, Seigneur diront les pĂšres et. mĂšres, je ne le lui ai pas commandĂ©. N'importe, leur dira leur juge, les pĂ©chĂ©s de tes enfants sont les tiens. OĂč sont les vertus que tu leur as fait pratiquer ? oĂč sont les bons exemples que tu leur as donnĂ©s ou les bonnes oeuvres que tu leur as fait faire ? HĂ©las ! que vont devenir ces pĂšres et mĂšres qui voient que leurs enfants, les uns s'en vont danser, les autres dans les jeux et les cabarets, et qui vivent tranquilles. O mon Dieu, quel aveuglement ! Oh ! que de crimes dont ils vont se voir accablĂ©s dans ces terribles moments ! Oh ! que de pĂ©chĂ©s cachĂ©s qui vont ĂȘtre manifestĂ©s Ă la face de tout l'univers ! Oh ! abĂźmes profonds des enfers, ouvrez-vous pour engloutir ces foules de preuves qui n'ont vĂ©cu que pour outrager Dieu et se me direz-vous, toutes les bonnes oeuvres que nous avons faites ne nous serviront donc de rien ? Ces jeĂ»nes, ces pĂ©nitences, ces aumĂŽnes, ces communions, ces confessions seront donc sans rĂ©compense ? Non, vous dira JĂ©sus-Christ, toutes vos priĂšres n'Ă©taient que routines, vos jeĂ»nes qu'hypocrisies, vos aumĂŽnes que vaine gloire ; votre travail n'avait point d'autre but que l'avarice et la cupiditĂ©, vos souffrances n'Ă©taient accompagnĂ©es que de plaintes et de murmures ; dans ce que vous faisiez, je n'Ă©tais pour rien. D'ailleurs je vous ai rĂ©compensĂ© par des biens temporels, j'ai bĂ©ni votre travail, j'ai donnĂ© la fertilitĂ© Ă vos champs, enrichi vos enfants ; le peu de bien que vous avez fait, je vous en ai donnĂ© toute la rĂ©compense que vous pouviez en attendre. Mais, nous dira-t-il, vos pĂ©chĂ©s vivent encore, ils vivront Ă©ternellement devant moi ; allez, maudits, au feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour tous ceux qui m'ont mĂ©prisĂ© pendant leur terrible, mais infiniment juste. Quoi de plus juste ! Un pĂ©cheur qui, toute sa vie, n'a fait que se rouler dans le crime, malgrĂ© les grĂąces que le bon Dieu lui prĂ©sentait sans cesse pour en sortir ! Voyez-vous ces impies qui se raillaient de leur pasteur, qui mĂ©prisaient la parole de la vie, qui tournaient en ridicule ce que leur pasteur leur disait ? Voyez-vous ces pĂ©cheurs qui se faisaient gloire de n'avoir point de religion, qui raillaient ceux qui la pratiquaient ? les voyez-vous ces mauvais chrĂ©tiens qui avaient si souvent Ă la bouche ces horribles blasphĂšmes, qui disaient qu'ils trouvaient encore le pain bien bon et qu'ils n'avaient pas besoin de la confession ? Voyez-vous ces incrĂ©dules qui nous disaient que, quand nous Ă©tions morts, tout Ă©tait fini ? Voyez-vous leur dĂ©sespoir, les entendez-vous avouer leur impiĂ©tĂ© ? les entendez-vous crier misĂ©ricorde ? Mais tout est fini, vous n'avez plus que l'enfer pour partage. Voyez-vous cet orgueilleux qui raillait et mĂ©prisait tout le monde ? le voyez-vous abĂźmĂ© dans son coeur, condamnĂ© pour une Ă©ternitĂ© sous les pieds des dĂ©mons ? Voyez-vous cet incrĂ©dule qui disait qu'il n'y a ni Dieu ni enfer ? Le voyez-vous avouer Ă la face de tout l'univers qu'il y a un Dieu qui le juge et un enfer oĂč il va ĂȘtre prĂ©cipitĂ© pour ne jamais en sortir ? Il est vrai que Dieu donnera la libertĂ© Ă tous les pĂ©cheurs de donner leurs raisons et leurs excuses pour se justifier, s'ils le peuvent. Mais, hĂ©las! que pourra dire un criminel qui ne voit que crime et qu'ingratitude ? HĂ©las ! tout ce que pourra dire un pĂ©cheur dans ce moment malheureux ne servira qu'Ă montrer davantage son impiĂ©tĂ© et son sans doute, M. F., ce qu'il y aura de plus effrayant dans ce terrible moment; ce sera quand nous verrons que Dieu n'a rien Ă©pargnĂ© pour nous sauver ; qu'il nous a fait part des mĂ©rites infinis de sa mort sur la croix; qu'il nous a fait naĂźtre dans le sein de son Ăglise ; qu'il nous a donnĂ© des pasteurs pour nous montrer et nous enseigner tout ce que nous devions faire pour ĂȘtre heureux. Il nous adonnĂ© les sacrements pour nous faire recouvrer son amitiĂ© toutes les fois que nous l'avions perdue, il n'a point mis de bornes au nombre des pĂ©chĂ©s qu'il voulait nous pardonner; si notre retour Ă©tait sincĂšre, nous sommes sĂ»rs de notre pardon. Il nous a attendu nombre d'annĂ©es quoique nous ne vivions que pour l'outrager; il ne voulait pas nous perdre ou plutĂŽt il voulait absolument nous sauver ; et nous n'avons pas voulu ! C'est nous-mĂȘmes qui le forçons par nos pĂ©chĂ©s de lui faire porter une sentence de rĂ©probation Ă©ternelle Allez, maudits enfants, allez trouver celui que vous avez imitĂ© pour moi, je ne vous reconnais pas, sinon pour vous Ă©craser de toutes les fureurs de ma colĂšre nous dit le Seigneur par un de ses prophĂštes, venez, hommes, femmes, riches et pauvres, pĂ©cheurs, qui que vous soyez, de quelque Ă©tat et condition que vous soyez, dites tous ensemble, dites vos raisons et moi je dirai les miennes. Entrons en jugement, pesons tout au poids du sanctuaire. Ah ! terrible moment pour un pĂ©cheur, qui, de quelque cĂŽtĂ© qu'il considĂšre sa vie, ne voit que pĂ©chĂ© et point de bien. Mon Dieu ! que va-t-il devenir! Dans ce monde, le pĂ©cheur a toujours quelque excuse a allĂ©guer Ă tous les pĂ©chĂ©s qu'il a commis ; il porte mĂȘme son orgueil jusqu'au tribunal de la pĂ©nitence, oĂč il ne devrait paraĂźtre que pour s'accuser lui-mĂȘme et se condamner. Les uns, c'est l'ignorance ; les autre, les tentations trop violentes ; enfin d'autres, les occasions et les mauvais exemples voilĂ , tous les jours, les raisons que donnent les pĂ©cheurs pour cacher la noirceur de leurs crimes. Venez, pĂ©cheurs orgueilleux, voyons si vos excuses seront bien reçues au jour du jugement, et expliquez-vous avec celui qui a le flambeau Ă la main, qui a tout vu, et tout comptĂ©, et tout pesĂ©. Vous ne saviez pas, dites-vous, que cela Ă©tait un pĂ©chĂ© ! Ah ! malheureux, vous dira JĂ©sus-Christ, si vous Ă©tiez nĂ© parmi les nations idolĂątres qui n'ont jamais entendu parler du vrai Dieu, vous pourriez encore un peu vous excuser sur votre ignorance ; mais, vous, chrĂ©tien, qui avez eu le bonheur de naĂźtre dans le sein de mon Ăglise, d'ĂȘtre Ă©levĂ© au centre de la lumiĂšre, vous Ă qui l'on parle de votre bonheur Ă©ternel ? DĂšs votre enfance, on vous apprenait tout ce qu'il fallait faire pour vous le procurer, vous que jamais l'on ne cessa d'instruire, d'exhorter et de reprendre, vous osez vous excuser sur votre ignorance. Ah ! malheureux, si vous viviez dans l'ignorance, c'Ă©tait bien parce que vous n'aviez pas voulu vous instruire ; c'Ă©tait bien parce que vous n'aviez pas voulu profiter des instructions ou que vous les aviez fuies. Allez, malheureux ? allez, vos excuses ne vous rendent encore que plus digne de malĂ©dictions ! Allez, maudit enfant, dans les enfers y brĂ»ler avec votre dira un autre, mes passions Ă©taient bien vives et ma faiblesse Ă©tait bien grande. Mais, leur dira le Seigneur, puisque Dieu Ă©tait si bon que de vous faire connaĂźtre vos faiblesses, et que vos pasteurs vous disaient qu'il fallait continuellement veiller sur vous-mĂȘme, vous mortifier, si vous vouliez les dompter pourquoi faisiez-vous donc tout le contraire ? pourquoi preniez-vous tant de soins de contenter votre corps et vos plaisirs ? Dieu vous faisait connaitre votre faiblesse et vous tombiez Ă chaque instant ? Pourquoi n'aviez-vous donc pas recours Ă Dieu pour lui demander sa grĂące ? pourquoi n'Ă©coutiez-vous pas vos pasteurs qui ne cessaient de vous exhorter Ă demander les grĂąces et les forces dont vous aviez besoin pour vaincre le dĂ©mon ? Pourquoi avez-vous eu tant d'indiffĂ©rence et de mĂ©pris pour les sacrements, oĂč vous aviez tant de grĂąces, de force, pour faire le bien et Ă©viter le mal ? pourquoi avez-vous donc si souvent mĂ©prisĂ© la parole de Dieu qui vous aurait guidĂ© dans le chemin que vous deviez prendre pour aller Ă lui ? Ah ! pĂ©cheurs ingrats et aveugles, tous ces biens Ă©taient Ă votre disposition, vous pouviez vous en servir comme tant d'autres. Qu'avez-vous fait pour vous empĂȘcher de tomber dans le pĂ©chĂ© ? Et c'est que vous n'avez priĂ© que par routine ou habitude. Allez, malheureux ! Plus vous aviez connu votre faiblesse, plus vous deviez avoir recours Ă Dieu qui vous aurait soutenu et aidĂ© Ă opĂ©rer votre salut. Allez, maudit, vous n'en ĂȘtes que plus il y a tant d'occasions de pĂ©cher, dira encore un autre. Mon ami, je connais trois sortes d'occasions qui peuvent nous porter au pĂ©chĂ©. Tous les Ă©tats ont leurs dangers. Je dis qu'il y en a trois sortes celles oĂč nous sommes nĂ©cessairement exposĂ©s par les devoirs de notre Ă©tat, celles que nous rencontrons sans les chercher, et celles oĂč nous nous engageons sans nĂ©cessitĂ©. Si celles oĂč nous nous engageons sans nĂ©cessitĂ© ne nous serviront point d'excuses, ne cherchons pas Ă excuser un pĂ©chĂ© par un autre pĂ©chĂ©. Vous avez entendu chanter une mauvaise chanson, dites-vous ; vous avez entendu une mĂ©disance ou une calomnie, et pourquoi ĂȘtes-vous allĂ©s dans cette maison ou cette compagnie ? pourquoi frĂ©quentez-vous ces personnes sans religion ? Ne savez-vous pas que celui qui s'expose au danger est coupable et y pĂ©rira ? Celui qui tombe sans s'exposer se relĂšve aussitĂŽt et sa chute le rend encore plus vigilant et plus sage. Mais ne voyez-vous pas que Dieu, qui nous a promis son secours dans nos tentations, ne nous l'a pas promis lorsque nous avons la tĂ©mĂ©ritĂ© de nous exposer de nous-mĂȘme. Allez, malheureux vous avez cherchĂ© vous-mĂȘme Ă vous perdre ; vous mĂ©ritez l'enfer qui est rĂ©servĂ© aux pĂ©cheurs comme me direz-vous, l'on a continuellement de mauvais exemples devant les yeux. Vous avez de mauvais exemples, quelle frivole excuse ! Si vous en avez de mauvais, n'en avez-vous pas aussi de bons ? Pourquoi n'avez-vous pas plutĂŽt suivi les bons que les mauvais ? Lorsque vous voyiez aller cette jeune fille Ă l'Ă©glise, Ă la table sainte, pourquoi ne la suiviez-vous pas plutĂŽt que celle qui allait aux danses ? Lorsque ce jeune homme venait Ă l'Ă©glise pour y adorer JĂ©sus-Christ dans son tabernacle, pourquoi n'avez-vous pas plutĂŽt suivi ses traces que celles de celui qui allait au cabaret ? Dites plutĂŽt, pĂ©cheur, que vous aviez mieux aimĂ© suivre la voie large qui vous a conduit dans ce malheur oĂč vous vous trouvez, que dans le chemin que le Fils de Dieu Ă tracĂ© lui-mĂȘme. La vraie cause de vos chutes et de votre rĂ©probation ne vient donc ni des mauvais exemples, ni des occasions, ni de vos faiblesses, ni des grĂąces qui vous manquaient ; mais seulement des mauvaises dispositions de votre coeur que vous n'avez pas voulu rĂ©primer. Si vous avez fait le mal, c'est parce que vous l'avez bien voulu. Votre perte ne vient donc uniquement que de me direz-vous l'on nous avait toujours dit, que Dieu Ă©tait bon. Il est vrai qu'il est bon, mais il est jute ; sa bontĂ© et sa misĂ©ricorde sont passĂ©es pour vous il n'y a plus que sa justice et sa vengeance. HĂ©las ! M. F., nous qui avons tant de rĂ©pugnance pour nous confesser, si, cinq minutes avant ce grand jour, Dieu nous donnait des prĂȘtres pour confesser nos pĂ©chĂ©s, afin qu'il fussent effacĂ©s, hĂ©las ! avec quel empressement n'en profiterions-nous pas ? ce qui ne nous sera jamais accordĂ© en ce moment de dĂ©sespoir. Le roi Bogoris fut bien plus sage que nous. Ayant Ă©tĂ© instruit par un missionnaire de la religion catholique, mais retenu encore par les faux plaisirs du monde, par un effet de la providence de Dieu, un peintre chrĂ©tien Ă qui il avait donnĂ© commission de peindre dans son palais la chasse la plus terrible aux bĂȘtes farouche, lui peignit au contraire le jugement dernier, le monde tout en feu, JĂ©sus-Christ au milieu des tonnerres et des Ă©clairs, l'enfer dĂ©jĂ ouvert, pour engloutir les damnĂ©s, avec des figures si Ă©pouvantables que le roi resta immobile. Revenu Ă lui-mĂȘme, il se rappela de ce que ce missionnaire lui avait dit, pour Ă©viter les horreurs de ce moment-lĂ oĂč le pĂ©cheur ne peut avoir que le dĂ©sespoir pour partage, et renonçant de suite Ă tous ses plaisirs, il passa le reste de sa vie dans la pĂ©nitence et les ! M. F., si ce prince ne s'Ă©tait pas converti, il serait Ă©galement mort, il aurait quittĂ© tous ses biens et ses plaisirs, il est vrai, un peu tard ; mais, mourant, depuis bien des siĂšcles, ils auraient passĂ© Ă d'autres. Il serait en enfer qui brĂ»lerait pour jamais, tandis qu'il est dans le ciel pour une Ă©ternitĂ© et qu'il est content, en attendant ce grand jour, de voir que tous ses pĂ©chĂ©s lui sont pardonnĂ©s et qu'ils ne reparaĂźtront jamais, ni aux yeux de Dieu, ni aux yeux des fut cette pensĂ©e bien mĂ©ditĂ©e par saint JĂ©rĂŽme qui lui porta Ă tant de rigueurs sur son corps et Ă tant verser de larmes. Ah ! s'Ă©criait-il dans cette vaste solitude, il me semble que j'entends, Ă chaque instant, cette trompette qui doit rĂ©veiller tous les morts, m'appeler au tribunal de mon juge. Cette mĂȘme pensĂ©e faisait trembler un David sur son trĂŽne, un Augustin au milieu de ses plaisirs, malgrĂ© tout les efforts qu'il faisait pour Ă©touffer cette pensĂ©e, qu'un jour il serait jugĂ©. Il disait de temps en temps Ă son ami Alipe Ah ! cher ami, un jour viendra que nous paraĂźtrons tous devant le tribunal de Dieu pour y recevoir la rĂ©compense du bien ou le chĂątiment du mal que nous aurons fait, pendant notre vie ; quittons, mon cher ami, lui disait-il, la route du crime pour celle qu'ont suivie tous les saints. PrĂ©parons-nous Ă ce jour dĂšs l'heure Jean Climaque nous rapporte qu'un solitaire quitta son monastĂšre pour passer dans un autre pour y faire plus de pĂ©nitence. La premiĂšre nuit, il fut citĂ© au tribunal de Dieu qui lui montra qu'il Ă©tait redevable envers sa justice de cent livres d'or. HĂ©las ! Seigneur, s'Ă©cria-t-il, que vais-je faire pour les acquitter ? Il demeura trois ans dans ce monastĂšre, oĂč Dieu permit qu'il fĂ»t mĂ©prisĂ© et mal traitĂ© de tous les autres, au point qu'il semble que personne ne pouvait le souffrir. Notre Seigneur lui apparut une deuxiĂšme fois en lui disant qu'il n'avait encore acquittĂ© qu'un quart, de sa dette. Ah ! Seigneur, s'Ă©cria-t-il, que faut-il donc que je fasse pour me justifier ? Il contrefit le fou pendant treize ans, faisant tout ce qu'on voulait ; on le traitait durement., comme une bĂȘte de somme. Le bon Dieu lui apparut une troisiĂšme fois en lui disant qu'il en avait la moitiĂ©. Ah ! Seigneur, puisque je l'ai voulu, je dois souffrir pour pouvoir payer votre justice. Ah ! mon Dieu ! n'attendez pas que mes pĂ©chĂ©s soient punis aprĂšs le jugement. Saint Jean Climaque nous rapporte un trait qui fait frĂ©mir. Il y avait, nous dit-il, un solitaire qui, depuis quarante ans, pleurait ses pĂ©chĂ©s au fond d'un bois. La veille de sa mort, tout Ă coup, hors de lui-mĂȘme, ouvrant les yeux, regardant Ă droite et Ă gauche de son lit, comme s'il eĂ»t vu quelqu'un qui lui demandait compte de sa vie, il rĂ©pondait d'une voix tremblante Oui, j'ai commis ce pĂ©chĂ©, mais je l'ai confessĂ© et j'en ai fait pĂ©nitence pendant tant d'annĂ©es jusqu'Ă ce que le bon Dieu m'a pardonnĂ©. Tu as commis aussi ce pĂ©chĂ©, lui disait cette voix. Non, lui rĂ©pondit le solitaire, je ne l'ai pas commis. Avant de mourir on l'entendit crier Mon Dieu, mon Dieu, ĂŽtez, ĂŽtez, s'il vous plaĂźt, mes pĂ©chĂ©s de devant vos yeux, je ne peux plus y tenir. HĂ©las ! qu'allons-nous devenir, si le dĂ©mon reproche mĂȘme les pĂ©chĂ©s que nous n'avons pas commis, nous qui sommes tout couverts de pĂ©chĂ©s et qui n'avons point fait de pĂ©nitence ; hĂ©las! Ă quoi nous attendre pour ce terrible moment ? si les saints sont Ă peine rassurĂ©s, qu'allons-nous devenir ?Que devons-nous conclure de tout cela, M. F., ? Le voici C'est qu'il ne faut jamais perdre de vue que nous serons jugĂ©s un jour sans misĂ©ricorde, et que tous nos pĂ©chĂ©s paraĂźtront aux yeux de tous l'univers ; et, qu'aprĂšs ce jugement, si nous nous trouvons dans ces pĂ©chĂ©s, nous irons les pleurer dans les enfers sans pouvoir ni les effacer, ni les oublier. Oh ! que nous sommes aveugle, mes frĂšres, si nous ne profitons du peu de temps qui nous reste Ă vivre pour nous assurer le ciel. Si nous sommes pĂ©cheurs, nous avons l'espĂ©rance du pardon au lieu que si nous attendons alors, il n'y aura plus de ressources. Mon Dieu ! faites-rnoi la grĂące de ne jamais perdre le souvenir de ce moment terrible, surtout lorsque je serai tentĂ©, pour ne pas me laisser succomber ; afin qu'en ce jour nous entendions ces douces paroles sorties de la bouche du Sauveur Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, possĂ©der le royaume qui vous est prĂ©parĂ© depuis le commencement du monde. »1 Le Saint CurĂ© d'Ars n'Ă©crit jamais que les initiales de cette expresâsionM. F.. comnme on peut le voir dans le fac simile conservons dans la suite son abrĂ©vation. les litanies du Saint CurĂ© d'Ars, Oeuvres du Saint CurĂ© d'Ars DU 4 AOĂT JĂ©sus MisĂ©ricordieux vous bĂ©nisseami de la MisĂ©ricorde 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney Page 1 sur 1 Sujets similaires» 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 aoĂ»t Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney» 4 aoĂ»t Saint Jean Marie Vianney» Saint CurĂ© d'ARS - Saint Jean-Marie de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Forum Catholique LE MONASTĂRE INTĂRIEUR. LES FORUMS CHRĂTIENS LES SAINTS DU vers
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ï»żOkinesio Menu AccueilAperçuLes thĂšmes de la kinesioPlus d'infosLa kinĂ©siologie Les sĂ©ancesGalerie photosQui suis-jeContactNewsletterLa kinĂ©siologieQu'est-ce que c'est ?A quoi ça sert ?Comment ça marche ? frĂ©quentesLes sĂ©ancesMes outilsDĂ©r cabinetPhotOkinesioTĂ©moignagesLiensQui suis-jeContactNewsletterBlogCitations Blog / Citations / Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme, ainsi on ne doit pas chercher Ă guĂ©rir le corps sans chercher Ă guĂ©rir l'Ăąme Imprimer , E-mail Citations Les poses que vous Ă©vitez le plus... sont souvent celles dont vous avez le plus besoin Parfois, lĂącher-prise est un acte plus puissant que se dĂ©fendre ou s'accrocher Tomber dans la vie est normal. Se relever et continuer d'avancer est un choix. Chaque chose viendra vers vous au bon moment, soyez patients. Aujourd'hui, je me libĂšre de ma culpabilitĂ©. Sans communication, il n'y a pas de relation. Sans respect, il n'y a pas d'amour. Sans confiance, il n'y a aucune raison de continuer. Les maux du corps sont les mots de l'Ăąme, ainsi on ne doit pas chercher Ă guĂ©rir le corps sans chercher Ă guĂ©rir l'Ăąme Votre situation actuelle n'est pas votre destination finale. Le meilleur est Ă venir. Pour obtenir quelque chose que vous n'avez jamais obtenu, vous devez absolument faire des choses que vous n'avez jamais faites auparavant. Je ne suis pas ce qui m'arrive. Je suis ce que je choisis de devenir Soyez la raison pour laquelle quelqu'un sourit aujourd'hui Certains changements apparaissent comme nĂ©gatifs en surface mais⊠Nous ne rencontrons pas les gens par hasard, ils sont censĂ©s croiser notre route Ă un moment prĂ©cis Les routes difficiles nous amĂšnent souvent vers des destinations magnifiques Faites plus de ce que vous aimez. Riez plus, dansez plus, faites plus l'amour, dormez plus... Quand j'arrĂȘte de lutter... C'est un plaisir d'avoir une confiance totale... Difficult roads often lead to beautiful destinations. Newsletter Faites plus de ce que vous aimez! 6REwsgh.