ValuationDe Fin De S Quence 5 Me Chevalier Moderne Home; Dissertations; Valuation De Fin De S Quence 5 Me Chevalier Moderne ; Valuation De Fin De S Quence 5 Me Chevalier Moderne. By leter. octobre 21, 2018. 499 Views. Dissertations. Share This Post Facebook Twitter Google plus Pinterest Linkedin Digg Évaluation de fin de séquence 5ème. Vous allez dresser Vous l'avez compris avec notre TEST, Kingdom Come Deliverance n'est pas un jeu de tout repos étant donné son coté réaliste et l'aspect simulation poussé. Pour répondre à certaines questions somme toute légitimes, nous nous sommes dits qu'il était de notre devoir de vous proposer une liste de conseils non-exhaustive pour survivre et vous en sortir dans ce monde médiéval impitoyable. En d'autres termes, un petit manuel du preux chevalie, histoire de cerner la profondeur de ce RPG. Des combats qui ne laissent pas de place à l'erreur, dans un monde aux normes sociales intransigeantes... Kingdom Come Deliverance se veut le plus historique et réaliste possible, même en prenant en compte certaines concessions inhérentes à la création d'un jeu vidéo. Pour mieux vous en sortir on vous propose notre manuel composé de 10 conseils ci-dessous ! 1. L'habit fait le Moine Contrairement au dicton populaire, l'habit fait clairement le Moine dans Kingdom Come Deliverance. Le Moyen-Âge européen fonctionne sur un système d'Ordre bien précis et l'apparence était encore plus importante que dans nos sociétés contemporaines. Si dans la plupart des jeux vidéo votre accoutrement n'est là que pour flatter votre ego et augmenter vos statistiques, sachez que dans KCD une troisième mécanique vient s'immiscer le statut social. Apparaître en habit richement brodé et d'allure élégante permet d'impressionner la population de basse extraction. Inversement, se présenter sale et en haillons devant un Seigneur aura une influence sur votre charisme. Globalement, votre tenue qu'elle soit utilitaire armure ou sociale vêtements aura une influence sur votre nombre de points de charisme. Porter une pièce d'armure d'origine milanaise ou allemande aura par exemple tendance à monter considérablement vos points de charisme. Les armures italiennes étant au Moyen-Age un gage de qualité et de grande richesse. Sûrement l'une des notions les plus simples à comprendre dans le jeu. En France, dans les années 1400, une armure milanaise pouvait en effet coûter en moyenne 50 livres d'argent, soit plus de 3 fois la salaire annuel d'un riche orfèvre. 2. Soyez propre Il en est de même pour votre odeur corporelle et votre degré de saleté. Sur votre route, dans les villes ou dans les habitations vous trouverez des auges permettant de faire un brin de toilette et de nettoyer vos vêtements. Si ces derniers sont sales et puants, cela peut vous empêcher de séduire certains PNJ et même faire baisser vos points de charisme. Pensez-y ! Il existe aussi pour faire une grande toilette, des bains publics qui permettent de nettoyer de fond en comble tout votre équipement et votre corps, moyennant argent. Contrairement à ce qu'il se dit dans la culture populaire, la période médiévale accordait beaucoup d'importance à l'hygiène corporelle, même chez les classes les plus pauvres. Ainsi, il n'est pas rare dans de nombreux traités médicaux et même religieux de l'époque de retrouver des conseils très stricts, conseillant par exemple de laver les enfants 3 fois par jour. Enfin, rappelons qu'au Moyen-Âge le savon, le parfum et même le dentifrice existaient et que certains composants n'étaient pas si lointains de ce que l'on retrouve aujourd'hui dans le savon de Marseille. Quelque chose de bien plus pur donc, que certains produits "toxiques" modernes. 3 Soyez curieux Kingdom Come Deliverance est un RPG qui pousse à l'exploration et la curiosité car le monde qui vous entoure réserve bien des surprises. Il n'est pas rare en traversant un bois, de tomber sur un PNJ réclamant votre aide ou même de tomber sur un coffre rempli de belles choses. N'hésitez pas à regarder partout et à vous enfoncer dans les forêts à la recherche de trésors, Warhorse semble avoir tout fait pour susciter l'émerveillement de la découverte. 4. Montjoie ! Saint-Denis ! Certes nous ne sommes pas en Royaume de France mais le combat a tout de même aussi une importance capitale dans la société médiévale de Bohême. Et dans le jeu c'est assurément l'élément le plus difficile qui soit. De prime abord, le combat semble être une notion impossible à apprivoiser. Mais une fois maîtrisé, les maniement des armes se montrera des plus jouissifs. Il faut tenter au maximum d'anticiper le coup à l'aide de la parade en positionnant votre bouclier ou votre épée selon la position de la main directrice de l'adversaire. Si le diable d'en face lève son épée, préparez-vous à parader au sommet de votre tête. Mais surtout pensez à esquiver vers l'arrière. Sachez enfin que les attaques d'estoc avec la pointe sont les plus efficace à l'épée. Une épée médiévale tenue fermement par un homme d'une bonne carrure pouvait s'avérer redoutable. Selon les chroniques médiévales, le Duc et croisé Godefroy De Bouillon aurait coupé en deux dans le sens de la hauteur un ennemi pendant la Première Croisade, proche du fleuve Oronte en actuelle Syrie. 5. L'arc peut vous sauver la vie au corps à corps Alors oui, ce n'est ni réaliste, ni fair-play, mais dans le cas où vous n'arriveriez vraiment pas à vaincre un adversaire malgré les multiples essais, sachez qu'il est possible d'affaiblir votre ennemi voire à le tuer d'une seule flèche bien placée grâce à votre arc. Il vaut mieux évidemment pour cela prendre le plus de recul possible. Notez que cette solution fonctionne surtout en 1 vs 1 mais rarement à 2 vs 1. Souvenez-vous de la mort du Roi Harold pendant la Bataille d'Hasting qui mourut des suites d'une flèche reçue dans l'oeil. Cette scène est immortalisée et visible de nos jours sur la Tapisserie de Bayeux... Il se dit même qu'à l'époque, son visage fut défiguré au point d'être méconnaissable. 6. Sortez couvert Non, on ne parle pas de préservatifs ici mais bel et bien de heaumes, de bassinets, de salades et autres barbutes, en d'autres termes des casques ! Un casque couvrant réduira votre champ de vision mais vous protégera également bien mieux des coups fourbes contre votre visage. Dans Kingdom Come Deliverance il vaut donc mieux éviter d'être coquet dans les combats et équiper ce qui couvre le plus possible votre tête. Il est bon de se souvenir que le 7 avril 1498, le jeune roi Charles VIII, paix à son âme, est mort en se heurtant violemment la tête dans le château d'Ambroise. Il avait seulement oublié de se baisser pour passer la porte de la galerie Hacquelebac... 7. Se battre à la hallebarde est plus simple qu'avec toutes les autres armes du jeu Pour connaître votre arme de prédilection, direction l'arène de combat présente dans toutes les grandes villes pour vous entraîner. Sélectionnez alors la hallebarde et admirez sa grande efficacité. Grande portée, coup d'estoc ravageur, puissance de taille importante... Attention c'est une arme relativement rare que l'on peut toutefois récupérer sur les cadavres de certains gardes ou brigands. D'après les sources historiques, c'est la Chine qui fut l'une des premières utilisatrices de la Hallebarde bien que le mot en lui même soit d'origine allemande. C'est l'une des rares armes médiévales à pouvoir traverser le harnois l'armure de plate du chevalier durant le Moyen-Age Tardif. 8. "Beaucoup il te reste à apprendre" Pensez à vous rendre à l'arène Chaque élément de statistique de votre personnage augmente avec l'expérience et quoi de mieux que de s'améliorer en s'entraînant encore et toujours en compagnie d'un Maître d'Armes ? Rendez-vous à l'arène indiquée sur une carte via des épées. Combattre avec une arme en bois malmènera moins votre équipement et votre santé mais sera moins rémunérateur qu'un combat à l'arme réelle. 9. Nourrissez-vous de la soupe populaire Kingdom Come Deliverance comme tout bon RPG qui se respecte gère aussi la barre de faim. Mais dans un premier temps inutile de vous tracasser à savoir ce qui remplit le plus votre estomac. Une simple gorgée dans la soupe populaire qui se trouve dans les villes ou chez l'habitant suffira à vous rassasier pour un temps. Une fois que vous commencerez à voir un petit pécule dans votre inventaire vous pourrez commencer à acheter de la nourriture. Attention tout se périme très vite, il est donc inutile de faire trop de stock. Quelques morceaux de pain et de viande vous suffiront avant de partir à l'aventure. Si vous êtes du genre près de vos sous, vous pourrez continuer de vous nourrir de soupe tout au long de vos quêtes. Lors des banquets, avant le début du repas, les convives étaient invités à se laver les mains et se rincer la bouche, car la nourriture symbolisait aussi le partage à cette époque, et il n'était pas rare de boire dans la coupe d'un voisin. 10. L'éloquence peut résoudre bien des conflits Si le langage de l'épée est universel, sachez que l'art de la parole vous sera d'une grande utilité dans Kingdom Come Deliverance et pourra même vous sauver la vie à maintes reprises. N'hésitez donc pas à faire monter cette caractéristique chez votre personnage pour avoir accès à certaines récompenses ou certaines quêtes. Vous ne le regretterez pas. Rappelons en effet que la diplomatie permit d'éviter et d'arrêter bien des conflits pendant les 1000 ans que couvre la période médiévale. Rappelons-nous ensemble du Traité de Picquigny qui mit définitivement fin à la Guerre de Cent ans. Où habile diplomate, notre Roi de France Roi Louis XI dit "le Prudent" trouva le moyen de rompre l'alliance anglo-bourguignonne et imposer un traité de paix au roi d'Angleterre par d'habiles manipulations politiques. Le pouvoir de la parole est insondable...
Voyageà travers l'histoire avec la famille Pass'Temps Un chevalier bâtisseur de châteaux - Lecture 6 - Moyen Age Début de l'aventure, quand tout a commencé! Meyeur Pass’Temps, instituteur de profession, est marié à MissTinguette. Ils ont deux enfants.Sybelle, âgée de 15 ans, qui passe son temps à acheter des vêtements à la mode et Saturne, un garçon de 8 ans
Tous les parents dignes de ce nom ont à cœur de transmettre certaines valeurs à leurs enfants. Des valeurs telles que le respect, l’écoute ou l’estime de soi. Cette vidéo devrait les y aider ! Dans le petit film qu’elle a réalisé, Mélissa Monnier, invite les enfants à devenir des “chevaliers des temps modernes”. Avec des mots simples et des situations familières, elle délivre des messages clairs et essentiels qui aideront nos gamins à grandir en harmonie avec les autres tout en acquérant la force et le courage nécessaire pour affronter l’avenir avec confiance et ambition. Voici ce film Cette vidéo a été réalisée dans le cadre d’un projet scolaire. Elle est directement inspirée du livre La Chevalerie relationnelle écrit par Olivier Clerc. Mélissa Monnier “Cette vidéo à pour but de nous aider à établir des liens sociaux harmonieux, dans le respect de l’autre et aussi de soi-même.” Elle est destinée aux enfants… mais, quand on y réfléchit bien, son message est valable pour tout le monde.
Lecoffre magique. Du Samedi 10 Septembre. au. Dimanche 11 Septembre. ----. Un conte initiatique et interactif tour à tour drôle, touchant et décalé. Tous ces éléments sont réunis dans cette histoire qui amuse tout autant qu'elle fait réfléchir. RÉSERVER / EN SAVOIR PLUS.
Dans notre série DisMoiPilou, votre dinosaure préféré vous propose de vous immerger à la découverte de nos différentes aventures. Aujourd’hui, Pilou a décidé de nous présenter le chevalier, star de notre aventure Epopée Médiévale ! Salut Pilou ! Je me posais une petite question… Comme tu es le plus vieux d’entre nous, je suis sûr que tu as connu les chevaliers toi ?Bonjour ! Euh… merci pour ce compliment ^^ Il est vrai que j’en ai vu passer des personnages, et même parfois des sacrés ! C’est le cas, par exemple, des chevaliers ! D’ailleurs, j’en ai rencontré un en particulier, il s’appelle Bougnette ! Les chevaliers faisaient partie de la noblesse du Moyen-Âge. Un petit retour au Moyen Âge, ça te dit ? Allez, c’est parti !Le Moyen Âge, ou l’époque médiévale, est une période de l’histoire qui s’étale environ de l’an 500 à 1500 ap. ! Je n’ai plus les dates en tête exactement, mais bon, on va dire entre l’Antiquité et les Temps Modernes ! Cette période a donc duré 1000 ans. Pour moi ce n’est pas grand chose, alors que pour toi, cela représente 10 siècles ! C’était une époque plutôt sombre de guerres et de querelles, mais bon, beaucoup ont tendance à exagérer ! C’était surtout, l’époque des chevaliers !Le chevalier est un combattant à cheval au service d’un roi. Pour être chevalier, il faut posséder un cheval et être en mesure d’en prendre soin. Il faut aussi acheter son armure et être courageux. Ah oui je vois, et dis-moi Pilou, comment devient-on chevalier ? On devient et on apprend à devenir chevalier très tôt ! Dès l’âge de 7 ans, le jeune garçon est placé chez un autre roi ça peut être un ami ou un membre de sa famille. On dit alors qu’il devient un page. C’est un jeune garçon attaché au service d’un roi pour être son assistant, en quelque sorte. C’est lui qui va lui apprendre à monter à cheval et à manipuler une épée ! Il apprend notamment certaines règles de vie et d’ l’âge de 14 ans, le jeune garçon peut devenir écuyer, en entrant au service d’un chevalier. Il s’occupe alors de son cheval et porte son bouclier. Tiens, quand on y pense, j’aimerais bien avoir un écuyer moi. Bah quoi ? Quand on est vieux comme moi, les courses ça devient lourd !!! Du coup Pilou, quand est-ce qu’on est officiellement chevalier ? Lors de l’adoubement ! C’est la cérémonie officielle au cours de laquelle l’écuyer est sacré chevalier ! Après avoir récité un poème et mis la main sur un livre nommé “Le serment des chevaliers”, son parrain lui remet ses armes de chevalier ainsi que son équipement, et c’est parti mon kiki !!! Wahou, ça donne envie de partir à l’aventure ! Mais, je me posais une question Pilou les femmes pouvaient-elles devenir chevalier à l’époque ? Alors, on dit chevaleresse ou chevalière, comme tu veux ! Et la réponse est bien évidemment OUI. Tu ne connais pas Jeanne d’Arc ? Même si ce n’est pas le seul exemple, beaucoup de cavalières combattaient à cheval. On dit souvent qu’au Moyen-Âge, les chevaliers sont uniquement des hommes. Mais, il n’est pas impossible de croiser des femmes à cheval prêtes à défendre leur château !Ce qu’il faut que tu retiennes, c’est que les chevaliers ont un mode de vie particulier. Ils vont défendre leur château, et en temps de paix, ils participent à des tournois et pratiquent la chasse. Ils respectent les règles de la chevalerie et constituent un monde à part la noblesse. Si toi aussi tu souhaites en savoir plus sur l’histoire des chevaliers, n’hésite pas à découvrir notre aventure Epopée Médiévale, qui se déroule à l’époque du Moyen-Âge !
GOMESBarbara 21503081 Semestre 2 – 2019/2020 Sujet de commentaire composé : Extrait du Chevalier des Touches de Barbey d’Aurevilly Jacques Petit, dans sa préface du Chevalier des Touches, dit : « Au centre de l’œuvre aurevillienne, par sa date et par certains de ses thèmes, Le Chevalier des Touches constitue aussi une exception singulière, oasis d’innocence dans un Comment devenir un chevalier ? Boucliers, château fort, épée , douves, donjon... Ces mots n’ont plus de secret pour les élèves. Ils ont également fabriqué un bouclier et construit leur propre château fort avec une boite à chaussures et des rouleaux de papier toilette. En histoire des arts, les maternelles ont découvert le vitrail. L’occasion de s’initier au quadrillage. Dans leur projet " chevalier " , les TPS PS MS GS ont appris à devenir eux aussi des chevaliers.....mais des chevaliers des temps modernes ! Pour cela,il est nécessaire d’avoir Une épée L’épée, c’est la parole. Et elle peut être utilisée de deux façons. Avec le tranchant positif, qui distribue des mots qui font du bien, qui font rigoler, qui réconfortent, qui donnent de l’amour et de la bienveillance. Ou bien avec le tranchant blessant, qui lâche des mots qui font mal, des insultes, des moqueries, des menaces, des mots qui rendent tristes ou qui mettent en colère. Un bouclier Le bouclier sert de protection pour ne pas se laisser blesser par les méchants » mots proférés contre nous. Avec son bouclier, le vaillant chevalier sait que Lili a tort de lui affirmer qu’il est bête. Elle peut croire ce qu’elle veut ! Tant pis pour elle ! Nous vous laissons découvrir la vidéo Chevalier des temps modernes ou la chevalerie relationnelle 2017 from MelMo on Vimeo. Répondre à cet article Commentdevenir un “Chevalier des Temps modernes ?” Etape 2 : devenir “Ecuyer” Le défi Vendredi 13 avril, nos 4 classes de maternelle se sont retrouvées à la salle de sport pour un Comment devenir un Chevalier Moderne??? Pas évident de transmettre des valeurs humanistes à un enfant sans le brusquer ni imposer ses idéaux. Une courte vidéo change la donne en exprimant simplement, à l’aide de dessins, les 4 grands accords Toltèques de Miguel Ruiz, pour leur permettre d’appréhender le monde sereinement et en toute liberté. Comment donc rendre accessibles aux enfants des valeurs qui les arment à la fois de tolérance, de patience et de courage pour affronter un avenir incertain ? Il existe bien des ouvrages alternatifs qui s’y risquent, comme ceux des éditions Chant d’Orties, mais rares sont les vidéos pédagogiques adaptées aux très jeunes. Une vidéo produite par Mélissa Monnier, étudiante à la Haute école d’art et design de Genève HEAD vient en aide aux parents qui cherchent une introduction simplifiées à des valeurs libres et non-dogmatiques pour leur enfant. Fruit de trois mois de travail dans le cadre d’un projet scolaire, cette animation intitulée Chevalier des temps modernes » fut réalisée sur base du livre La chevalerie relationnelle » de Miguel Ruiz traduit de l’anglais par Olivier Clerc. Objectif revisiter les accords Toltèques pour rendre ses principes accessibles aux enfants dès 7 ans. Cette vidéo à pour but de nous aider à établir des liens sociaux harmonieux, dans le respect de l’autre et aussi de soi-même. » explique Mélissa sur Vimeo. À n’en pas douter, son projet d’une grande qualité ne laissera ni enfants, ni adultes, indifférents… PASSONS MAINTENANT À LA PRÉSENTATION DÉTAILLÉE DES 4 ACCORDS 1ER ACCORD QUE TA PAROLE SOIT IMPECCABLE. Ce qui n’est pas impeccable la manipulation, le mensonge, la critique, l’insulte… Parler impeccablement signifie dire ce que l’on pense sincèrement sans agresser personne. » Avouons que cela demande un brin de pratique ! 2EME ACCORD NE RÉAGIS PAS DE FAÇON PERSONNELLE. Cela consiste à ne pas se laisser dicter notre vie par notre égo. Tout ne tourne pas autour de nous et nous sommes rarement la cible des critiques ou des discussions. Il y a donc deux manière de ne pas réagir de façon personnelle – facile en cessant d’interpréter chaque évènement comme si nous en étions le centre. – moins facile en ne réagissant pas du tout. Méditez cette citation On ne voit pas les choses comme elles sont mais comme on est. » Le Talmud 3EME ACCORD NE FAIS PAS DE SUPPOSITION Nous ne pouvons savoir pourquoi les gens font ce qu’ils font. D’ailleurs, ils ne le savent pas eux-mêmes la plupart du temps. La vie n’est pas logique, ou disons qu’elle a sa propre logique qui échappe à l’homme. Alors, cessons de supputer, prenons du recul et tenons-nous en aux faits. Nous libérerons de la place pour des pensées constructives. 4EME ACCORD FAIS TOUJOURS DE TON MIEUX Faisons sans jamais juger car le jugement est une émanation directe de l’égo ». Ainsi, agissons du mieux possible dans l’instant présent et lâchons prise. Ne prononcez plus si j’avais su… ». De toute façon, la perfection n’est pas atteignable. Pourquoi stresser ? Commentdevenir un “Chevalier des Temps modernes ?” Etape 2 : devenir “Ecuyer” L'entrainement Au cours de cette période, chaque classe a étudié l'album confié par Messire On dit qu'un abbé du XIIIe siècle réussit un jour à réveiller ses moines endormis pendant son prêche avec ces quelques mots Il y eut jadis un roi nommé Arthur... ». Il serait étonné de savoir que, huit siècles plus tard, le nom d'Arthur continue à tenir éveillés les lecteurs de tous âges. Depuis le Moyen Âge, la légende de ce roi ne cesse en effet d'intriguer et émerveiller l'Occident. Partons à notre tour sur les pas de Lancelot et de ses amis pour faire la part de la fiction et de la réalité, et surtout pour rêver. Isabelle Grégor À l'usage des collégiens et de leurs enseignants, voici un petit questionnaire amusant autour de la légende du roi Arthur et des Chevaliers de la Table ronde Prologue du Conte du Graal Version originale Donc avra bien sauve sa peinne Crestiens, qui antant et peinne a rimoier le meillor conte, par le comandement le conte, qui soit contez an cort real. Ce est li contes del graal, don li cuens li baille le livre, s'orroiz comant il s'an delivre. Adaptation en français moderne Chrétien n'aura donc pas perdu sa peine, lui qui, sur l'ordre du comte, s'applique et s'évertue à rimer le meilleur conte jamais conté en cour royale c'est le Conte du Graal dont le comte lui a remis le livre. Écoutez donc comment il s'en acquitte. Et les Plantagenêts inventèrent Arthur Tout commence vers 1135 à la cour de Geoffroy Plantagenêt, celui qui se plaisait à planter » un genêt » à son chapeau. Il aimait écouter l'histoire inventée par Geoffroy de Monmouth, cette Historia regum Britanniae qui lui rappelait le destin troublé de la Grande-Bretagne, c'est-à-dire de la terre du descendant d'Énée, Brutus. Parmi les héros qui se succèdent au fil des pages se distinguent le roi Lear et un certain Arthur. Geoffroy y voit un mythe destiné à concurrencer celui de Roland et du grand Charlemagne, fierté de ses rivaux capétiens. Son fils, le rusé Henri II, ne s'y trompe pas. Héritier de la couronne anglaise, il encourage le poète normand Wace à vite rédiger le Roman de Brut en ancien français pour asseoir sa légitimité sur la Grande-Bretagne. La Chanson de Roland n'a qu'à bien se tenir ! Un best-seller » au Moyen Âge ! Le thème chevaleresque inventé par le poète normand Wace est repris avec brio par Chrétien de Troyes, un écrivain champenois de la fin du XIIe siècle sur lequel on ne sait à peu près rien. Il reste malgré cela le père incontesté du roman» cinq ouvrages et en remplissant les blancs laissés par son confrère normand, Chrétien de Troyes construit tout un développe-t-il les aventures des différents chevaliers sans manquer d'y ajouter une dimension entièrement en vers et en langue d'oïl, son Lancelot ou le Chevalier à la charrette et surtout son Perceval ou le Conte du Graal ouvrent la voie à une multitude de continuateurs, trouvères, troubadours et poètes plus ou moins XIIIe siècle est un tournant on délaisse le vers au bénéfice de la prose, censée permettre d'approcher plus près de la vérité. C'est la naissance de l'imposant cycle de Lancelot-Graal ou encore de Tristant et Iseut. Un héros, un enchanteur et un zeste de magie Comme Arthur est un héros, il a droit bien sûr à une origine hors du commun il est le fils du roi Uter Pendragon qui a pris l'apparence du duc de Cornouailles pour séduire la femme de ce vassal. Cela lui a été possible avec un breuvage permettant cette mutation, qui lui a été fourni par son conseiller, un enchanteur et prophète répondant au nom de Merlin. Merlin est lui-même le fils d'un démon incube qui abuse des femmes pendant leur sommeil. Il devient un des piliers de la légende à laquelle il apporte magie et mystère. À ses côtés, les fées Morgane, Mélusine et Viviane, la Dame du Lac, sont autant de signes de l'omniprésence de L'Autre Monde». À la mort du roi Uter Pendragon, la Grande-Bretagne n'a plus de souverain. Comment trouver un seigneur digne de la couronne ? Le signe attendu va venir du ciel à la sortie de la messe, tous les Grands du royaume découvrent, sur le parvis de la cathédrale, une épée enfoncée dans une enclume. Chacun se précipite pour tenter sa chance, mais seul le jeune Arthur parvient sans peine à retirer l'épée. Les barons regardent d'abord d'un œil peu affectueux cet inconnu qui vient de devenir le roi de cette terre, choisi par Jésus». Mais alors que l'envahisseur saxon menace, le jeune homme démontre toute sa sagesse et son courage. Il réussit à s'imposer et à coaliser la région autour de sa personne pour enfin apporter la paix. Parmi ses vassaux, Arthur distingue le roi de Carmélide, non pour ses qualités guerrières mais pour la beauté de sa fille, Guenièvre. Questionné sur le bien-fondé d'une alliance, Merlin prévient le jeune amoureux il sera trahi par son épouse avec le meilleur chevalier de la cour. Qu'importe ! Arthur s'unit à Guenièvre qui a la bonne idée d'apporter en dot une belle table ronde... Mais assez vite les prédictions de Merlin se vérifient enlevée par le fier Méléagant, Guenièvre ne doit son salut qu'à un chevalier inconnu qui va accepter toutes les humiliations pour sauver sa reine. Bien sûr, il ne tarde pas à tomber amoureux de la belle, l'entraînant dans une relation interdite qui la mène jusqu'au bûcher. Elle y échappe in extremis grâce à son chevalier servant, le fameux Lancelot... Publié ou mis à jour le 2021-12-07 175357 Lanarration se base sur le livre « La chevalerie relationnelle » d’Olivier Clerc, et propose de le revisiter pour rendre son contenu accessible aux enfants dès 7 ans. L’idée est d’explorer les processus de nos relations sociale, à l’école et à la maison, en mettant l’accent sur l’importance de la parole et du choix de nos mots. Je ne sais pas vous mais en quelques années, j’ai déjà eu l’occasion de tester un certain nombre de mise en place des règles et de règles elles-mêmes. Le fait est que je n’ai jamais trouvé chaussure à mon pied. Ou plutôt devrais-je dire que je n’ai pas trouvé de recette miracle qui fonctionne d’une année sur l’autre. Certains élèves, et donc certaines classes, m’ont semblé pouvoir fonctionner sans règles affichées et instaurées de manière cérémonielle » alors que d’autres avaient besoin d’une explicitation maximum des règles. Certains élèves sont parfaitement capables de restituer un certain nombre de règles issues des règlements de classe précédents alors que d’autres partent dans tous les sens sans réussir à organiser tout cela malgré mes efforts de médiation. Pire, travailler sur les règles en classe ne semble pas avoir grande influence sur le respect de celles-ci par la suite. Difficile, quand les classes et les élèves changent tant d’une année sur l’autre mes changements de niveau réguliers n’aidant pas, d’avoir une séquence toute prête, qui marcherait à tous les coups. Difficile d’obtenir un ensemble de règles écrites qui correspondraient aux besoins de toutes les classes. C’est à dire que dans le fond, nous avons tous à peu près les mêmes respect, écoute, etc. mais que je me demande quel rôle joue la forme pour certains élèves et si elle en joue vraiment un si essentiel. J’en suis venue à une conclusion que j’ai déjà tirée pour la gestion des comportements ce n’est pas le système » qui est central mais la posture ». Et quand je parle de posture, je ne parle pas que de l’enseignant. J’ai envie de voir les choses plus en profondeur. Expériences et réflexions Différentes façons d’aborder un règlement de classe Voici une petite liste de choses que j’ai eu l’occasion de tester en classe jusque là Sur la question quand travailler les règles ? » organiser une séquence sur les règles en tout début d’année, sur la base des acquis des précédentes années attendre un peu de connaitre les élèves et imposer, de fait, un certain nombre de règles temporaires ou non moi-même en attendant attendre un peu plus que le besoin se fasse vraiment sentir, pour partir du vécu des élèves Sur la question du fond et de la forme partir de l’expérience des élèves et de leur travail pour rédiger et formuler les règles imposer mes règles et faire un travail dessus avoir déjà préparé les règles mais moduler la formulation selon les remarques des élèves partir du règlement de l’école avec les plus grands faire réaliser un travail individuel, de groupe ou encore des débats Au final, comme je le disais déjà, pas de recette miracle. Ce qui a pu fonctionner à merveille avec une classe n’a pas été aussi magique avec la suivante. J’en suis venue à l’idée que je ne me posais pas forcément les bonnes questions. Si vous avez aussi expérimenté des choses qui ont plus ou moins bien fonctionné, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire ci-dessous ! Retour aux fondements Des règles pour vivre en collectivité Pourquoi y a-t-il des règles ? La première réponse qui m’est venue est, sans trop d’originalité pour vivre ensemble, en collectivité. Il semble évident que nous préparons les élèves à leur vie future. A ce moment-là, ils devront pouvoir évoluer au sein de groupes plus ou moins étendus, allant jusqu’à l’échelle de la nation voire du monde et qui sait… peut-être plus ? Cela étant, si on part de ce postulat, il me semble qu’on sous-entend que Suivre les règles est un moyen efficace voire suffisant pour que le groupe au sein duquel elles s’appliquent fonctionne et que tout s’y passe règles sont toujours pensées pour garantir l’harmonie entre les membres d’un groupe et le bon fonctionnement de celui-ci. La première affirmation n’est a priori vraie que si tout le monde respecte les mêmes règles. Qui plus est, ces deux affirmations s’appliquent assez bien à l’école, où les adultes bienveillants proposent un cadre sûr pour les élèves. Cependant, ce n’est pas toujours vrai dans le monde extérieur ». D’ailleurs, si je parle de fonctionner », ce n’est pas non plus un hasard une entreprise fonctionne. De là à dire que tout s’y passe bien pour tout le monde si les règles sont respectées, c’est une autre affaire. Qui plus est, malgré tous nos efforts, les règles pensées pour l’école ou ailleurs doivent parfois être revues à la lumière de nouveaux évènements qui en montrent les limites. Donc, les règles que nous pensons, que nous rassemblons en règlement, ont certes pour objectif de permettre à chacun d’évoluer au sein du groupe classe, école dans une certaine harmonie et sérénité. Pour autant, suivre simplement ce règlement ne suffit pas nécessairement et les règles énoncées dans le règlement sont potentiellement imparfaites et pourraient être questionnées par les évènements. Règlement, règles explicites, règles implicites Qui plus est, il existe des groupes sans règlement et qui fonctionnent très bien. Il peut même s’agir de groupes étendus pensez à une très grande réunion de famille, par exemple. J’ai moi-même eu, une fois, une classe où il n’a pas été nécessaire de s’étendre sur les règles, ni afficher de règlement. Cela ne signifie pas que, dans ces cas, il n’y a pas de règles mais qu’il en existe un certain nombre qui deviennent implicites, jusqu’à ce qu’on les enfreigne en général. Finalement, si on y pense, il y a toujours plus de règles implicites que de règles explicites. On retrouve facilement certaines de ces règles avec les élèves les plus jeunes. Demandez à votre classe de CP ce qu’on peut faire ou non à l’école et ils vous diront surement des choses comme On ne mange pas les livres. » ou encore On ne lance pas de cailloux sur les fenêtres. » Ce sont autant de petites règles qui découlent de principes et de règles plus généraux et qui deviennent implicites avec le temps. Si vous attrapez un cycle 3 qui lance un caillou sur une fenêtre et lui demandez s’il y était autorisé, quand bien même ce cas n’est pas présent dans le règlement de l’école, celui-ci saura vous dire sans peine non ». Les principes fondateurs Comment se fait-il qu’une classe ait pu, une année, se dérouler à merveille en l’absence de texte le règlement en appui ? Comme quoi, il n’y a pas que les classes difficiles qui nous questionnent. Pour mon cas, je récupérais un groupe d’élèves essentiellement issus de la classe d’une collègue avec qui je partage beaucoup. Ce beaucoup », ce sont des principes communs. Nous ne fonctionnons pas à l’identique, nous n’avons pas toujours les mêmes règles, mais elles se basent sur les mêmes principes et les mêmes préoccupations. Et parmi ces préoccupations, je crois qu’il est important de préciser que celle qui me semble la plus importante n’est pas d’en faire de parfaits apprenants ». Non, ma préoccupation première est que chaque élève trouve sa place, se sente bien, en sécurité physique et affective et trouve en lui le courage et la force nécessaires pour s’épanouir. Parce que oui, il faut tout ça pour apprendre et devenir soi » ! Certains enfants peuvent être paralysés par le risque d’échec ou d’autres s’épuiser à force de progresser trop lentement à leur goût. Le climat de classe dans lequel évolue chaque élève me semble essentiel à leur réussite au sens d’accomplissement. Mieux, les élèves, entre eux, partageaient ces principes communs, même s’ils ne les percevaient pas forcément comme nous, adultes. Ils avaient le goût de l’effort, l’envie d’apprendre, le plaisir d’essayer. J’ajouterais même qu’ils avaient de très bonnes habitudes de coopération. Le groupe était vécu comme une force et chacun avait à cœur de voir les autres réussir aussi. Et tout cela, ils étaient parfaitement capables de l’expliciter. J’en suis donc venue à une conclusion que je pressentais déjà les principes généraux qui fondent les règles que nous choisissons d’adopter sont plus importants que le règlement lui-même et méritent qu’on s’y penche explicitement, d’une manière ou d’une autre. Si on prend souvent le temps d’expliciter la multitude de sous-règles » qui découlent du règlement, ces principes semblent trop souvent oubliés. Devenir l’auteur de son propre épanouissement Dans le fonctionnement habituel d’un règlement, ce n’est pas le fait de respecter les règles qui garantit mon propre bien-être et mon épanouissement. C’est le fait que les autres respectent ces mêmes règles qui me permet d’être heureux ou plutôt de ne pas être malheureux et en sécurité. Or, ça me semble être une posture très passive, finalement. Et là, ce sont plutôt les classes difficiles qui remettent en cause ce fonctionnement à partir du moment où un seul élève ne respecte pas les règles, ce sont tous les autres qui se retrouvent impactés et impuissants. Certains peuvent même ne plus vouloir venir à l’école ! Quel message faisons-nous alors passer malgré nous ? Est-ce vraiment ce que nous attendons du règlement de notre classe ? N’est-il pas trop limité dans cette forme ? C’est en tout cas ce que je pense. C’est pour cela que, progressivement, j’ai commencé à changer de point de vue. Les règles d’une classe devraient, selon moi, permettre à chacun d’être actif, de prendre en main son épanouissement, de garantir et préserver son propre bien-être. On considère parfois trop le bonheur à la négative c’est quand rien de mauvais ne nous arrive. Or, il dépend aussi et surtout, selon moi, de sa capacité à le construire et le protéger. De même, si on creuse un peu avec les élèves, on peut vite tourner en rond. Posez la question Comment être sage ? » aux élèves. Combien répondront En ne faisant pas de bêtises. » ? L’élève sage, ce serait donc celui qui ne fait pas » de bêtises. Mais dans ce cas, que faire avec ceux qui ne sont pas sages ? Ceux dont le comportement est problématique ? On sait tous combien dire Ne fais pas ceci. » est inefficace. De même, les contrats, les adaptations, ne devraient être que temporaires. J’ai donc envie de chercher ailleurs. Des règles actives » Les règles de la classe devraient donc, selon moi, être centré sur moi » pour chaque élève. La question n’est plus ce que doivent faire les autres » mais ce que je dois faire, moi » ou plutôt ce que je peux faire, moi ». La règle devient un espace cadré de liberté et d’action. Il faudra donc mettre au centre des échanges le comment » afin que les élèves aient des éléments concrets de mise en oeuvre. Un élève a, en général, beaucoup d’énergie. Toute cette énergie ne peut pas être constamment et exclusivement investie dans les apprentissages. J’essaye donc de les inviter à utiliser cette énergie à améliorer le cadre dans lequel ils évoluent, leurs relations avec les autres et leur estime d’eux-mêmes. Des principes limités en nombre En plus du comment », on va aussi s’intéresser au pourquoi ». En effet, si l’élève sait pourquoi il devrait faire les choses, et comment y arriver, il me semble qu’on augmente sensiblement les chances qu’il les fasse. Le pourquoi » m’apparait comme essentiel. On va pouvoir passer d’une motivation extrinsèque faire plaisir à l’adulte, peur de la punition, deux sources de stress potentielles à une motivation intrinsèque être acteur de son propre bien-être. Qui plus est, en se questionnant sur les principes qui fondent les règles, on va pouvoir se rendre compte d’une certaine cohérence qu’on aurait eu plus de mal à observer si l’élève n’était confronté qu’à une multitude de règles qui se côtoient. Comprenant cette cohérence, il sera lui-même capable de juger si une action est souhaitable ou non et donc autorisée ou non. L’élève n’est plus dans une posture d’exécutant passif qui suit les règles mais d’acteur qui pense les règles, qui réfléchit avant d’agir. Je ne suis pas en train de dire que chaque élève décide de ses propres règles mais qu’on lui donne les moyens de les comprendre et de réagir face aux situations inédites. Une inspiration les quatre accords toltèques Vous avez peut-être déjà entendu ce nom quelque part. Vous avez peut-être même déjà lu le livre Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz. Vous avez aussi peut-être déjà vu cette vidéo notamment dans mon article sur la gestion des conflits C’est cette dernière que je compte utiliser comme support à la réflexion avec ma classe et non le texte initial. J’ai fini par le lire et il est tout de même très philosophique, partant parfois très loin, évoquant des sujets délicats si l’on n’a pas le recul nécessaire pour les aborder. Sa lecture peut tout de même se révéler instructive. Cela dit, pour ce que je souhaite réaliser en classe, cette lecture n’est pas forcément vitale. Revenons donc à notre vidéo. Elle présente quatre accords. On parle d’accords car il s’agit d’accords que nous passons avec nous-même. La vidéo, quant à elle, parle de devenir un chevalier des temps modernes ». Elle utilise alors la comparaison avec l’équipement du chevalier l’épée représente la parole elle peut faire le bien ou faire malle bouclier protège on ne laisse pas les autres nous blesserla quête de la vérité nous pousse à ne pas faire de suppositions mais à oser poser des questionsla règle du chevalier toujours faire de son mieux son mieux à l’instant T, qui n’est pas toujours égal à lui-même Un peu plus explicite, on peut utiliser en complément cette vidéo, si la première vous semble trop imagée Je l’apprécie un peu moins car moins construite dans son discours mais étant beaucoup plus explicite, elle peut beaucoup aider les élèves s’ils n’arrivent pas trop à comprendre la première. J’aurais tendance à n’en utiliser que des extraits pour vraiment cibler chaque accord l’un après l’autre. On peut aussi préférer cette vidéo car elle influe moins la reformulation que pourraient en faire les élèves. Je crois tout de même que les images permettent une meilleure mémorisation et donc un meilleur rappel des quatre principes évoqués. Ma parole, comme l’épée, est à double tranchant Bien souvent, les élèves ont bien enregistré qu’ils peuvent faire mal, voire très mal, avec de simples mots. Ils savent aussi que certains mots les ont blessés, quoique cela mérite parfois d’être explicité. Par contre, tous n’ont pas conscience du bien qu’ils peuvent faire avec leurs mots. On peut donc prendre un moment à parler de tout ce que les mots nous permettent de faire de bien et pourquoi cela est positif et souhaitable. Il ne s’agit pas seulement de dire c’est bien » ou c’est mal ». On essaye de prendre conscience, petit à petit, qu’un climat de classe positif et serein va aussi, en retour, nous apporter beaucoup de bonnes choses. On sera plus heureux d’aller à l’école, on apprendra mieux, on aura aussi potentiellement plus de droits puisque tout se passe bien. On pourra évoquer l’importance de la coopération, d’ailleurs Seul, on va plus vite mais ensemble, on va plus loin. » Le bouclier me protège Combien de fois avons nous à gérer un Maitresse ou maitre, il a dit que j’étais bête. » remplacer bête » par tout qualificatif péjoratif. Très souvent, il me suffit de répondre Mais est-ce que c’est vrai ? ». La plupart des enfants arrivent, en général, à passer à autre chose rapidement, et heureusement. Cela dit, ce n’est pas le cas de tous. Certains vont se dire Il a dit que je suis bête parce que ce matin, je n’arrivais pas à faire mes calculs. » par exemple. Ils vont donc trouver des arguments qui confirment la théorie de l’autre et seront blessés. A ce sujet, vous apprécierez peut-être la lecture de mon article sur l’estime de soi à l’école et en classe. Le bouclier doit permettre à l’enfant de ne pas se laisser atteindre par les agressions verbales des autres. Car oui, ici, tout ne repose pas sur le respect des règles par les autres. Il s’agit aussi de pouvoir continuer d’évoluer à l’école sereinement même si quelqu’un ne respecte pas les règles. Les discussions pourront donc porter sur les différentes stratégies qu’on peut adopter pour ne pas se laisser atteindre. Certains élèves ne manquent pas d’idées dans le domaine ! Bien sûr, on évoquera le risque de ne jamais écouter les autres et de se refermer sur soi-même. Apprendre à se remettre en cause n’est pas non plus mauvais. Cependant, de l’expérience que j’en ai, les élèves qui ne se remettent pas en cause sont tout de même relativement rares, au fond. La quête de la vérité me guide Là encore, je pense que nous avons tous eu à traiter d’un problème reposant sur Il l’a fait exprès, je le sais ! », ce qui n’était pas forcément vrai. Il est difficile, pour beaucoup d’élèves, de comprendre que ce qu’ils imaginent ou croient vrai ne l’est pas forcément. Il me semble important de leur faire comprendre qu’on ne peut pas savoir, mieux que le concerné, les intentions qu’il avait. La plupart des incidents sont des accidents. On ne cherche cependant pas la vérité pour rien. On la cherche car, sinon, on se rend malheureux soi-même et on risque de le faire à tord. Donc, plutôt que de supposer et d’imaginer, le mieux est souvent le dialogue avec le concerné. Ainsi, on peut régler le problème beaucoup plus vite et plus facilement. En plus, on évite les débordements qui peuvent avoir lieu formation de groupes, revanches, etc.. La règle est de faire de son mieux Qu’on parle de comportement ou de travail scolaire, l’élève fait de son mieux. On développe alors le goût de l’effort. On ne peut pas réussir si on ne donne pas tout pour essayer. Un élève passif n’apprendra rien. Un élève passif sera aussi dépendant des autres pour son propre bien-être. On fait donc de son mieux dans ses apprentissages et dans son comportement avec les autres. Néanmoins, on apprend aussi à relativiser. On ne peut pas réussir tout le temps. Faire de son mieux, ce n’est pas toujours pareil d’un jour sur l’autre ou selon le moment de la journée. Si on est fatigué, on fera un peu moins bien que si on est en forme. Et si on se sent vraiment très motivé et énergique, on peut tenter des choses formidables. Le tout, c’est de ne pas culpabiliser ou redouter l’échec. Tant que nous faisons de notre mieux, rien ne peut nous être reproché. Et surtout on ne peut rien se reprocher à soi-même. Mise en oeuvre dans la classe A partir de toutes ces réflexions personnelles, j’en viens à ce que je compte tenter de mettre en place en classe l’année prochaine. Bien sûr, quel que soit mon projet initial, il devra s’adapter à ma classe mais aussi à l’école et à ce qui se fait déjà. On ne peut pas arriver et tout chambouler sans avoir cherché à comprendre ce qui existe déjà. Il est donc à noter que, si tout ce qui précède s’appuie sur mon expérience passée, ce qui suit est encore à l’état de projet. Je ne dessinerai que les grandes lignes de celui-ci, vous laissant le soin de vous en saisir et de vous l’approprier s’il vous inspire. Le cadre du travail sur les règles Tout d’abord, je souhaite partir de ce que les élèves pensent, savent et vivent. De ce fait, il ne s’agira pas de partir d’un support vidéo, livre pour en déduire des règles. Selon l’âge des élèves, je m’attends à trouver des règles niveau 1 les habituels d’un règlement de classe ou des règles secondaires niveau 2 toutes ces variantes qui en découlent. Un grand travail de catégorisation me semble donc important Quelles règles vont ensemble ? Quelles règles reviennent au même ? Quelles règles sont essentielles et quelles autres sont trop situationnelles ? Je compte partir d’une recherche individuelle puis d’un travail de groupe, sans doute pour produire une affiche. Ensuite, seulement, d’une mise en commun collective afin que chaque groupe puisse présenter l’état de sa réflexion. On pourrait dire que tout cela constitue le recueil des représentations initiales et une première tentative de les organiser. L’avantage de ce temps est aussi de permettre d’observer quels sont les éléments saillants que partagent déjà tous les élèves ou une majorité de la classe. Je n’hésiterai pas à introduire, aux moments que je juge opportuns, les questions pourquoi » et comment ». Le but, c’est aussi de leur faire réaliser que ce qui leur semble évident n’est pas forcément aussi facile et clair qu’ils ne le pensaient. Autre avantage de commencer par là on aura un support provisoire pour que le groupe classe fonctionne bien que le travail sur les règles de la classe ne soit pas abouti. Le reste du travail prendra du temps. J’envisage une semaine par accord, ce qui fait 5 semaines de travail minimum. Ce n’est que dans un second temps qu’interviendra la vidéo sur les accords toltèques la première. Les débats et discussions entre élèves Pour la suite, le but est de provoquer le débat. Il ne s’agit donc pas de fournir des réponses toutes prêtes ou de regarder la vidéo et d’en faire un résumé. Des débats classiques On peut envisager différents sujets de débat ou discussion A quoi sert la parole ? » Que pouvons-nous faire avec que ne font pas les animaux, par exemple ? » Comment se protéger quand quelqu’un nous dit quelque chose de désagréable ? » Comment est-ce que je réagis quand je suis blessé ? » Comment faire mieux ? » Comment régler le problème ? » On pourra adopter le déroulement classique recherche individuelle puis en groupe et mise en commun collective pour discussion finale, par exemple. La vidéo pourra intervenir soit pendant le travail de groupe soit au final, pour que la classe puisse voir ce qu’elle nous apporte comme idées nouvelles. Les dilemmes moraux On peut aussi opter pour les dilemmes moraux » il s’agit d’une question où il n’y a pas de réponse évidente. Habituellement, je propose ou sélectionne, après un brainstorming collectif, deux ou trois réponses. Chaque réponse est matérialisée par un coin dans la classe ne pas avoir peur de bouger les tables. Les élèves se placent dans le coin qui correspond à leur réponse. Ensuite, un élève va justifier son choix et essayer de convaincre les autres. Tout au long de la discussion, les autres élèves et même lui pourront se déplacer s’ils changent d’avis. Celui qui mène la discussion l’enseignant en général va alors interroger les élèves sur leurs changements ou les autres volontaires pour s’exprimer. L’avantage, c’est que tous participent, même s’ils ne parlent pas. Quelques exemples de situations Samedi, Mehdi fête son anniversaire. Il a invité Julien, mon meilleur copain, mais pas moi. Comment réagir ? exemples de réponses possibles je ne parle plus à Mehdi, je demande à Julien de ne pas y aller, j’invite Julien à venir chez moi ce jour-là, je vais en parler avec Julien, je vais en parler avec Mehdi, etc.Je rentre le soir après l’école avec ma grande sœur. Mes parents ne sont pas encore rentrés. Je n’ai pas beaucoup de devoirs, ma sœur n’en a pas du tout et elle veut jouer à un jeu avec moi. Je peux commencer par faire mes devoirs puis jouer avec ma sœur ou l’inverse. La vidéo peut, là encore, être utilisée en cours de débat, lorsqu’on sent que les échanges s’essoufflent, ou à la fin. Ce dispositif, s’il semble intéressant, présente une petite difficulté potentielle. Certains élèves chercheront la » bonne réponse, celle attendue par le professeur. Cela peut les inhiber. De même, d’autres élèves voudront gagner » et donc seront moins réceptifs aux arguments de leurs camarades. Ce sont deux cas de figure à anticiper. La reformulation par les élèves A la fin de chaque séance, le but sera de faire produire une règle, ou plutôt un grand principe. On peut aussi envisager une dernière séance dédiée. J’ai beau partir des quatre accords toltèques, il est essentiel que les élèves puissent s’approprier les idées de ces principes et trouvent les mots qui leur parlent. De mon côté, j’envisage de faire produire une affiche par principe et par groupe. Pour cela, je prévois quatre grandes feuilles colorées et quelques visuels issus de la première vidéo pour rappeler notre réflexion. Je vous les propose en A4 et A5. Images – les accords toltèques pour les enfants Si vous travaillez avec le thème de la mythologie, les illustrations ci-dessous pourront vous servir à produire des affiches. Je suis partie d’images du site que j’ai largement adapté avec des costumes d’inspiration greco-romaine. Accords Toltèques – Enfants – Mythologie Un exemple avec mes CM1 Voici, à titre d’exemple seulement, les règles que ma classe de CM1, il y a un peu plus de deux ans, avait établie. Ces règles pouvaient évoluer, on pouvait retirer une règle, modifier en collant par-dessus ou en ajouter d’où l’espace libre. Ils ont aussi participé à la création de l’affichage. Pour aller plus loin Je vous ai déjà parlé, il y a peu, du site Climat Scolaire » du réseau Canopé. On y trouve aussi des articles sur les règles et le règlement. Je trouve l’article Agir avec un cadre explicite et explicité » intéressant car il permet de changer d’échelle et de mettre les choses en perspective. S’appuyant sur les résultats de la recherche, on nous informe de certains fondamentaux de la gestion des règles et des comportements. L’article présente aussi l’intérêt de fournir des pistes d’action concrètes à plusieurs échelles afin d’améliorer les choses au sein d’un établissement. Aussi, Récréatisse avait déjà proposé un excellent travail autour des accords toltèques, très adapté aux plus jeunes je trouve. Elle partait de l’ouvrage Les accords toltèques expliqués aux enfants ». Je vous conseille vivement de découvrir son travail ! Il est très détaillé et vraiment complet. C’est du clés en mains. Sur le site apprendre à éduquer », vous trouverez aussi un résumé des quatre accords toltèques originaux » ceux du livre de Miguel Ruiz et une affiche pour les enfants. Les drapeaux dans l’article et utilisés pour l’image d’en-tête restent la propriété de leur auteur. Ils sont extraits de la vidéo Les accords toltèques racontés aux enfants . Aucun de mes partages n'a la prétention d'être parfait et surtout pas les longs articles. N'hésitez pas à me signaler les coquilles via le formulaire de aussi vous pouvez partager une expérience, une réflexion, une question ou des éléments de réponse. Et tout ça, c'est dans la partie commentaire que ça se passe ! 6w3ZR.
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/293
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/120
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/221
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/327
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/274
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/214
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/327
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/212
  • ymxn1e8q0u.pages.dev/167
  • comment devenir un chevalier des temps modernes